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Orpaillage par dragage : Un grand danger pour le fleuve Niger

Déclarée activité potentiellement dangereuse contre l’écoulement normal des cours d’eau et la survie des espèces qui y vivent, le dragage fait de nos jours l’objet d’interdiction stricte par les Ministères des Mines et du Pétrole et celui de l’Environnement, de l’Assainissement, du Développement durable et de celui de l’Administration et de la Décentralisation. C’est bien en appui à ces départements que la Légion de Gendarmerie de Bamako conduit, depuis quelques jours, des opérations sur les berges du fleuve Niger dans les secteurs de Bacodjicoroni, Kalaban Coro et Kabala. Ainsi, la descente d’une équipe de la Brigade Fluviale, appuyée du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (PSIG), a permis d’interpeller, ce mardi 04 juin 2019 entre 07heures et 08 heures, 15 exploitants de dragues à Bacodjicoroni et dans les alentours de l’hôtel Mandé.

La même opération aura permis de repérer 17 dragues sans leurs servants. Toutefois, lesdits dragues ont été mis sous surveillance étroite du PSIG en attendant leur retrait du fleuve pour des besoins d’enquête. D’autres patrouilles le long du fleuve, ont permis l’arrestation de cinq personnes dont quatre sur la berge de Kalaban Coro et une sur celle de Samaya. Comme à Bacodjicoroni, 15 dragues ont également été repérés et mis sous surveillance.
Dans le but d’encourager les gendarmes déployés dans les secteurs fluviaux susmentionnés, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Division Salif TRAORÉ s’y est personnellement rendu cette matinée. Les consignes sont claires car il s’agit de faire observer les mesures d’interdiction de dragage sur le fleuve Niger ainsi que sur ses berges. Cela y va, à la fois, de la préservation de ce fleuve si important pour le maintien de l’équilibre environnemental dans les zones qu’il traverse, mais aussi de la survie des espèces qui y vivent, surtout les poissons qui sont à ce jour les plus affectés selon des études menées sur le désastre écologique du dragage.

C’est pourquoi, la détermination du gouvernement à faire appliquer la teneur de l’arrêté interministériel d’interdiction du 15 mai 2019, dont le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile est également signataire, demeure inébranlable.

Source: Figaro du Mali

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