Le bureau exécutif national (BEN) de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), lors de sa réunion ordinaire du mardi 10 juin 2014, a examiné, en extrême urgence la situation chaotique, sans précédent, qui a marqué le déroulement des épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) et du Baccalauréat malien, sessions de juin 2014.

Le BEN de l’URD se dit consterné et très préoccupé par  » le dysfonctionnement et l’absence totale de sérieux et de rigueur dans l’organisation d’examens déterminants pour l’avenir des élèves et donc de la nation malienne « .

Pour le BEN de l’URD, cette situation était cependant prévisible, dès lors que «  la ministre de l’Education s’est crue investie d’une mission de renouvellement systématique des responsables de l’appareil de gestion des structures de l’Education relevant de son autorité, avec des cadres de son parti et sur des bases uniquement partisanes « .

Le parti de la poignée de mains regrette l’amateurisme, le népotisme, l’irresponsabilité  et l’absence totale de vision qui caractérisent une telle pratique. Les seuls responsables en sont le 1er  ministre de M. Ibrahim Boubacar Kéita et, particulièrement, le Ministre en charge de cette question.

Pour l’URD, la dignité démocratique, en pareille circonstance, voudrait que ce gouvernement avoue son incapacité à remplir la mission qui lui est confiée par le chef de l’Etat, lequel doit prendre alors les mesures correctives qui s’imposent, pour «  l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens. « .

Le BEN de l’URD invite les élèves à ne pas céder à la facilité et à se montrer dignes et fiers des résultats qu’ils auront acquis de leur dur labeur.

  B.D SEGBEDJI

SOURCE: L’Indépendant