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Opération taxis : des têtes vont tomber

Ces derniers temps, le Directeur général de l’ANPE, Makan Moussa Sissoko ne dort que d’un œil et demi. Et pour cause, sa gestion chaotique de la structure qu’il a gérée pendant plus de cinq ans. Aussi, il est soupçonné ainsi que le président de la coopérative des chauffeurs de taxi, Aliou Guissé d’avoir léché leurs babines dans les fonds de l’opération taxi lancée en 2009, à grande pompe. Objectif de ce projet : rénover le parc automobile de la capitale ; créer des emplois durables et lutter contre la pauvreté.

 

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On se rappelle, comme si c’était hier, l’opération taxi a été lancée par les autorités d’alors, à coups de tambours. Financé à plus de 4 milliards CFA, par la Banque internationale du Mali (BIM-SA) et la Banque régionale de solidarité (BRS) laquelle a été absorbée par le groupe Orabank, ce projet d’envergure n’a pas vécu longtemps, à cause de ceux-là qui étaient chargés de sa gestion. Il s’agit de certains responsables de l’ANPE et de la coopérative des chauffeurs de taxis.

Ce projet qui était appréciée par les populations, portait sur 568 véhicules neufs, lesquels ont été remis aux chauffeurs de taxis intéressés, à un prix très élevés (entre 8 à 12 millions F CFA, indique la convention officielle qui lie les différentes parties du contrat). Le prix des véhicules devraient être remboursés par les chauffeurs de taxi, pendant un délai de 40 mois.

Mais à cause de la mauvaise gestion et les magouilles des coordinateurs, l’opération taxi est aujourd’hui à l’article de la mort. Les nouveaux taxis qui faisaient déjà la fierté des Bamakois, ont, par miracle disparu de la circulation. Du coup, plus de 500 chefs de famille se sont retrouvés dans la rue sans emplois et les 4 milliards F CFA volatilisés. Il suffit de faire le tour de certains garages de la capitale, pour constater le gâchis. Tous les véhicules de l’opération taxi sont cloués au sol.

Au cours d’une visite de terrain, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby aurait piqué une colère noire, après avoir constaté les dégâts.

Aux dernières nouvelles, ce n’est pas seulement la justice qui est aux trousses du directeur général de l’ANPE afin qu’il rende compte de la gestion de l’opération taxi. Il serait sur le point d’être relevé de son poste. D’ores et déjà, le poste de DG de l’ANPE fait actuellement l’objet d’un appel à candidature. Toute chose qui coupe le sommeil à Makan Moussa Sissoko et le président de la coopérative des chauffeurs de taxi, son complice.

 

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