Cet échange avec les hommes de medias visait un double objectif : Briser le silence et donner la bonne information aux journalistes et communicateurs sur l’opération générale de recensement sur le terrain d’une part et d’autre part permettre aux journalistes de mieux comprendre les différentes missions de l’Institut National de la Statistique. « Le recensement Général de la population est une opération statistique couteuse et qui a un but Statistique ». C’est en ces termes que le Directeur Général de l’INSAT M. Arouna Sougane a planté le decors de cette rencontre avec la presse. En bon connaisseur de la statistique, il a éclairé la lenterne des journalistes.
Cette tribune a été aussi une occasion pour M. Arouna Sougane de couper court aux rumeurs et de battre en brèche, certaines accusations dont l’Institut National de la Statistique (INSAT) faisait l’objet de la part de certains chefs d’équipes sur le terrain à propos de leur contrat. A propos de cette question sensible, le directeur general de l’Institut National de la Statistique (INSAT) M. Arouna Sougane a été on ne peut plus clair: « on a pas résilié le contrat mais on juste decidé de ne pas le renouveller ».
Selon lui, plusieurs facteurs expliquent cet état de fait notamment le manque de resultats de certains chef d’equipes, le manque de volonté de travailler, la mauvaise foi visant à saboter cette opération d’importance nationale etc.
Avant d’ajouter que contrairement à certaines informations les portes de l’Institut National de la Statistique ( INSAT) restent ouvertes pour tout journaliste ou communicateur qui souhaite avoir des informations.
L’occasion était bonne pour le directeur général M. Arouna Sougane de s’incrire en faux contre l’enveloppe financière de l’opération qui a fait aussi l’objet de polémique et de débats.
Au niveau de l’Institut National de la Statistique la prévision est de 19.731.499 dont il reste encore 5 millards a mobilisé auprès des PTF.
En prenant la parole, le directeur général adjoint Issa Bouaré a insisté sur la nécessité de l’accompagnement de la presse pour la reussite de cette opération sur le terrain. « Si on fait un recensement, il faut un resultat. Et je viens de terminer une mission de supervision à l’intérieur, les agents de recensement sont motivés et dévoués pour la cause », a-t-il déclaré en substance. Selon lui, « aucun agent sur le terrain au cours de ma supervision n’a soulevé les difficultés que nous venons d’apprendre ».
Dans sa communication Mme Doumbia Assa Gakou dira que ce recensement est la seconde lourde opération, après celle de l’armée et toutes les dispositions sont prises pour faire le suivi de cette opération sur le terrain
« Notre préoccupation est de réussir cette mission pour le Mali », a-t-elle déclaré.
A noter que le premier recensement au Mali date de 1976