Dans un communiqué de presse, les 15 membres du Conseil de sécurité ont condamné les violents affrontements survenus à Tripoli, la capitale libyenne, le 27 août, qui ont fait des victimes.
Tout en appelant les parties à “maintenir le calme qui règne sur le terrain”, le Conseil a également appelé à “éviter toute violence ou autre action qui pourrait aggraver les tensions et saper le processus politique ou l’accord de cessez-le-feu conclu en octobre 2020”, lequel, selon lui, “devrait être mis en œuvre dans son intégralité, y compris par le retrait de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires du pays sans plus tarder”.
Les membres du Conseil ont réitéré qu'”il n’y avait pas de solution militaire en Libye” et exhorté toutes les parties libyennes, sous l’égide de l’ONU, à “trouver une voie pour organiser des élections présidentielle et législatives dès que possible, de manière transparente et inclusive, par le dialogue, le compromis et un engagement constructif”.
L’organe onusien ont appelé dans le sillage le secrétaire général de l’ONU à nommer immédiatement un représentant spécial. Dans son communiqué, le Conseil de sécurité a souligné “l’importance d’un processus de réconciliation et de dialogue national inclusif et global visant, entre autres, à former un gouvernement libyen unifié capable de gouverner tout le pays et représenter l’ensemble du peuple libyen”.
APS