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Office du Niger : LE PDG S’INFORME DE LA CAMPAGNE À MACINA, KOLONGO ET M’BEWANI

Le président directeur général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly et ses collaborateurs étaient mercredi et jeudi derniers dans les zones de production de Macina, Kolongo et M’Bewani. Ainsi commencent les visites de suivi de la campagne agricole dans les zones de production de l’Office du Niger. A Macina, première étape de ce marathon, le PDG et son staff ont pu apprécier l’évolution de la campagne. Ici Mamadou M’Baré Coulibaly et sa délégation ont fait un aperçu sur la physionomie de la campagne et suivi l’évolution du périmètre des 390 hectares. Dans cette zone, les actes de vandalisme sur les réseaux ont été le principal problème à déplorer. Les difficultés se situent surtout au niveau du casier de Ké-Macina, où les exploitants, malgré les efforts consentis par la zone pour réparer les perforations sur les prises, ont vandalisé le réseau.

 

Dans l’ensemble les activités se déroulent sans difficultés avec les réalisations en casier et hors casiers qui sont de 9578 hectares, soit 95% des objectifs. Il est aussi à reconnaitre que grâce aux efforts de la direction, les zones difficiles du casier de Ké-Macina ont été dominées. Il s’agit notamment du 3è bief du PM5 d’une superficie de 310 hectares, soit 94% emblavés et le PM4 au niveau des 390 hectares, soit 80% emblavés. Mamadou M’Baré Coulibaly a visité plusieurs champs et en a profité pour discuter avec les producteurs. Les visiteurs se sont attardés dans le champ expérimental du jeune Siaka Moctar Sanogo dans le village de Kankan. Ce jeune producteur exploite sur 2 hectares la technique du repiquage semi-motorisé. La nouvelle technique consiste à repiquer à travers une machine. Ce qui diminue la quantité de semence et résous le problème de main d’œuvre. Tous ces avantages combinés favorisent l’augmentation des bénéfices et la réduction du temps de travail. Tout se passe normalement sauf que le jeune producteur dénonce le retard dans l’approvisionnement de l’engrais.

Après Macina, la délégation a mis le cap sur Kolongo. Dans cette zone aussi, la délégation du PDG a fait un aperçu de la physionomie du casier Kokry A, celui de Boky Wéré et de Niaro. Dans cette zone, c’est la parcelle de Barima Konta dans le village de Bassam-Coura qui y pratique de la rizipisciculture qui a attiré l’attention. Il expérimente pour la première fois cette technique et invite déjà les autres producteurs à venir vers ladite technique. D’une manière générale dans cette zone, la campagne agricole se déroule normalement. Les plants qui sont au stade de tallage présentent une très bonne physionomie. Cependant, on a déploré la présence de chenilles défoliatrices dans les casiers.

A M’Bewani, les visites des champs ont permis d’apprécier l’état physiologique des plantes qui est satisfaisant. La situation phytosanitaire est relativement calme dans l’ensemble. Par ailleurs, les dégâts de chenilles sont observés sur les parcelles de riz dans des casiers ainsi que la présence des oiseaux constatée aussi par endroits sur les parcelles de riz qui sont en phase de maturité. La délégation de l’Office du Niger a dans cette zone visité la parcelle d’un candidat au concours de meilleur producteur, une parcelle test de rizipisciculture. Moussa Bouaré du village de Héremakono compte gagner le prix du meilleur producteur cette année. « C’est ma troisième fois de postuler à ce concours, je pense que cette fois-ci sera la bonne. Pour s’en convaincre, il montre du doigt son champ de riz qui évolue merveilleusement », dit-il avec une mine fière et assurante.

Dans toutes les zones visitées, Mamadou M’Baré Coulibaly s’est longuement entretenu avec les paysans. Ces échanges ont permis d’identifier les problèmes et de trouver des solutions. A l’issue de la visite, le PDG a jugé l’état de la campagne bonne dans les trois zones. Cependant, il a déploré les actes de vandalisme à Ké-Macina après avoir investi plus de 15 millions de Fcfa. Cet état de fait, dit il, rend l’irrigation difficile. Pire, certains périmètres sont menacés d’inondation à cause de cet acte. Pour mettre fin à cette pratique nuisible, Mamadou M’Baré Coulibaly en appelle au bon sens des producteurs. « A Kolongo, il n’y a rien à signaler tout se déroule comme prévu », a lancé le PDG, avant de se réjouir également de la physionomie de la campagne à M’Bewani. Ici explique M. Coulibaly, les paysans ont respecté le calendrier cultural et le riz est à un bon stade.

Dans cette zone le seul problème soulevé est l’approvisionnement en urée pour le premier et second apport. Là, le PDG a rassuré que des dispositions seront prises urgemment pour résoudre ce problème. Le constat général est que la végétation est bonne, donc nous pouvons espérer sur une bonne production. Retenons que les superficies mises en valeur lors de cette campagne pour les trois zones visitées sont de 74.513 hectares pour une production attendue de 469.405 tonnes de riz paddy.

Mariam A. TRAORÉ

AMAP-Ségou

Ségou : UN PROJET BIEN À PROPOS POUR LA VARIABILITÉ CLIMATIQUELe ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé, a lancé ce jeudi à Ségou au cours d’un atelier le projet de renforcement de la résilience des populations vulnérables face à la variabilité climatique. C’était en présence de plusieurs invités notamment le représentant de la FAO, Amadou Alkory Diallo. Ledit projet cible les Régions de Gao, Mopti et Tombouctou.
Initié par la FAO, ce projet est financé à hauteur de 1,300 milliard Fcfa par le programme de coopération de la Suède dans notre pays. Il sera mis en œuvre pendant 18 mois et vise le renforcement des capacités des ménages à faire face à la variabilité climatique. Il est aussi question d’amélioration des revenus monétaires des ménages vulnérables, dont principalement ceux dirigés par des femmes. Le projet travaillera aussi pour l’amélioration de la nutrition et de la protection sociale des bénéficiaires. Par ailleurs, outre la mise en œuvre d’activités de type d’urgence humanitaire, à savoir des distributions d’intrants agricoles et d’élevage et des formations, le projet mettra aussi l’accent sur des investissements structurants dans les zones d’intervention au profit des ménages cibles. Il s’agit notamment de la réhabilitation des périmètres irrigués villageois (PIV), de l’aménagement de périmètres maraîchers, la réalisation de forages pastoraux. Ce projet bénéficiera à au moins 4000 ménages. Ils seront renforcés pour leur permettre de faire face aux chocs climatiques et de sortir durablement de l’extrême pauvreté et de l’insécurité alimentaire.  Pour M. Diallo de la FAO, ce projet répond au souci de la FAO et de ses partenaires d’aider le Mali notamment les populations affectées par la variabilité climatique à y faire face. Il faut, en effet, reconnaître que malgré l’engagement des autorités du pays, l’extrême pauvreté et la vulnérabilité chronique à l’insécurité alimentaire et nutritionnelles affectent environ 25% de la population, dont les plus exposées sont les ménages ruraux vivant dans les zones, où la production agricole et pastorale est incertaine et où les sources alternatives de revenus sont limitées. Ainsi pendant les deux jours de l’atelier, les uns et les autres seront informés et sensibilisés sur les objectifs du projet, mais aussi et surtout sur son approche et ses axes d’intervention afin qu’ils s’en approprient.
Le ministre de l’Agriculture s’est réjoui de cette belle initiative qui vient renforcer les efforts de l’Etat dans le domaine. Dr Nango Dembélé reconnaît que notre pays, connait d’énormes difficultés liées aux effets néfastes de la variabilité climatique. Malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires, indique Dr Nango Dembélé, force est de constater que le rythme cyclique de ces perturbations climatiques et sécuritaires doit être pris en compte dans le quotidien de notre combat pour le bien-être des populations vulnérables. C’est pourquoi, a soutenu le ministre, actuellement les efforts sont essentiellement orientés vers les actions assurant une sécurité alimentaire durable, garant de toute stabilité sociale et économique. Dans cette lutte, le ministre apprécie l’accompagnement de la FAO à travers des projets et programmes depuis 4 décennies. Ces interventions, dit-il, ont permis d’atténuer les effets néfastes des chocs multidimensionnels surtout ceux liés à la variabilité climatique sur les personnes vulnérables.
Dr Nango Dembélé a, au nom de tous les départements impliqués dans la mise en œuvre dudit projet, salué leur soutien et accompagnement. Il a conclu en invitant tous à accompagner la FAO afin que tous les objectifs de ce projet puissent être atteints.
M. A. T AMAP-Ségou
L’Essor

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