(Agence de presse panafricaine) -Après l’effondrement des empires coloniaux en Afrique, Moscou fait tout son possible pour que les «camarades africains» adoptent le socialisme – mais la romance est assujettie à l’extinction des empires coloniaux européens qui débuta par la Guinée Equatoriale dès le 29 novembre 2019.
Autant on s’accorde de ce que les premières idylles russes avec le continent participaient avant tout des impératifs de la guerre froide d’antan, il ne fait point de doute qu’avec les mutations en cours au sein de la société russe, on a volontiers troqué le dogmatisme avec le pragmatisme induisant que le profit vienne en premier. Du coup, il n’est plus point question d’assistance militaire exclusive, mais davantage de partenariat gagnant-gagnant. et cet à ce titre que se tint récemment le tout premier sommet Russie-Afrique au sortir duquel le Président russe Vladimir Poutine a tenu à implémenter les résolutions de ce premier conclave qui augure d’une plus grande présence de cette puissance en Afrique.
Bien évidemment, il a ciblé des zones précises et singulièrement celles offrant un potentiel socioéconomique conséquent. Ainsi en est-il notamment du Golfe de Guinée par lequel il voudrait entamer sa tournée africaine par la Guinée Equatoriale, ce pays qui est en passe de ravir au Cameroun la place de locomotive sous régionale de la zone Cemac et surtout moins dépendant de son ancien colon. Du coup, on comprend que le choix de ce pays n’est pas anodin, lui dont l’économie florissante est adossée sur l’exploitation rationnelle de l’or noir et désormais porté sur la diversification de ses ressources en développant une agriculture plus compétitive. Une réelle opportunité pour la Russie qui a un vécu exemplaire sur ce domaine avec les kolkhozes d’antan.
Par Kelle Dadou App
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