Les Forces de défense et de sécurité ont décidé de passer à l’offensive et traquer les assaillants jusque dans leurs derniers retranchements. Plusieurs bases terroristes ont été démantelées suite à des frappes aériennes et de violents combats. Bilan : une cinquantaine de terroristes tués dont le chef d’Ansarul islam et son adjoint.
Après avoir évité de peu un effondrement général lors des attaques contre les positions de nos militaires à Mondoro et Boulkessy, nos Forces de défense et de sécurité se sont rapidement ressaisies et renforcées sur le front tant en hommes qu’en matériels.
Après avoir contenu les derniers offensifs terroristes, la hiérarchie militaire a décidé de lancer une offensive généralisée. Plutôt que sur des assauts massifs en un seul point, elle opte pour une série de coups de boutoirs, destinés à user l’ennemi, jusqu’à la rupture. Sur le théâtre des opérations dans la partie centre du pays, ces offensives en cascade sont menées par les éléments d’élites maliens et leurs partenaires français.
Selon le chef d’état-major général adjoint des armées au Poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT centre), le vendredi 4 octobre 2019, l’offensive se poursuivra jusqu’à la neutralisation totale du groupe terroriste opérant dans la zone.
Pareillement à l’opération Renou Bravo-Mike, une autre opération (Eléphant) a été déclenchée le 7 octobre 2019. Les objectifs de ces opérations sont la recherche et la destruction de refuges ennemis. Elle se poursuit avec plus d’une vingtaine de sorties et frappes aériennes. Les frappes aériennes ont permis de neutraliser des terroristes. La reprise de l’initiative se renforce. La consolidation de l’emprise continue avec le soutien des partenaires et un engagement très accru de la force Barkhane auprès des FAMa.
Le bilan de l’offensive de nos Forces armées est élogieux. Au total, une cinquantaine de terroristes tués, une trentaine de blessés, du matériel détruit, un important plot logistique de 35 fûts de carburant détruit.
Parmi les terroristes tués dans une frappe du 1er octobre 2019 à 17 h à 15 km au nord du village de Mougnoukana, figurent Abou Mamoudou dit Jaffar Dicko, chef d’Ansarul islam, et son adjoint, Oumarou Bolly dit Oumi. Ils ont péri avec une dizaine de combattants lors du bombardement de leur convoi….Lire la suite sur Aumali
- Y.Doumbia
Source: L’Indicateur du Renouveau