Cette année, l’événement a été marqué à Bamako comme dans le reste du Mali par des prêches, des lectures de Coran dans les mosquées et autres lieux de prière. Beaucoup de Maliens ont prié pour le retour de la paix et la cohésion sociale.
À Bamako, des prêcheurs ont beaucoup mis l’accent sur la symbolique de cette nuit. Mais ils ont surtout appelé les musulmans à la tolérance, la solidarité, au pardon et à l’amour du prochain.
Selon les imams, cette nuit équivaut à 83 années et 4 mois de récompenses.
À Kayes, Nioro du Sahel, Kalana, Yorosso et Tombouctou, des fidèles musulmans ont célébré la nuit à travers des actions de bienfaisance. D’autres ont fait des invocations. Certaines familles ont préparé aussi des plats pour les distribuer aux familles démunies et dans les mosquées. Il y a également ceux qui ont fait des sacrifices pour que leurs affaires se fructifient et où maintenir le bonheur en famille.
Cette nuit du destin a été également marquée par des mariages religieux dans les mosquées. De nouveaux mariés ont ainsi affirmé que « Laylatoul al-qadr » est un moment propice pour célébrer les unions.
Rappelons que le gouvernement a déclaré la journée du mardi 18 avril 2023 chômée et payée sur toute l’étendue territoire nationale.
Plus de surrérogatoires et d’aumône
La nuit du destin peut être célébrée pendant les 10 derniers jours et nuit du mois de Ramadan, affirment certains religieux. Ces derniers soulignent qu’il est recommandé à tout musulman d’intensifier la lecture coranique, les prières surrérogatoires et faire plus d’aumône pendant cette période afin de bénéficier de la grâce divine.
Mamadou Issa Coulibaly, Imam au quartier Hippodrome 1 du District de Bamako :