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Nouvelle proclamation des résultats du baccalauréat dans la région de Koulikoro : Les admis recalés, humiliés !

Le ministère de l’Education a publié le mercredi 26 juillet, un second résultat du baccalauréat dans les académies d’enseignement de Kati, Dioïla et Koulikoro faisant de nouveaux admis et recalant plus de 200 élèves déclarés auparavant admis. Toute chose qui crée un sentiment de frustration et colère chez ces derniers et leurs proches.

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Tenu dans des conditions difficiles marquées par la perturbation de l’année  scolaire par la grève des enseignants, le baccalauréat  de cette année laissait à désirer. Et comme l’on pouvait s’y attendre, ses résultats (annoncés plusieurs avant) ont été publiés à date, le 19 juillet. Et cela suivant un chronogramme préétabli.

Mais curieusement une semaine après la proclamation des premiers résultats, à peine les candidats admis ont fini de manifester leur joie, que le  département en charge de l’Education vient de publier un autre résultat des Académies d’Enseignement de Kati, Dioila, et Koulikoro faisant de nouveaux admis et  recalant certains candidats qui avaient été admis. Une situation qui remet en cause la crédibilité des examens au titre de cette année scolaire.

Dans un communiqué rendu public, le  ministère de l’Education Nationale parle d’une omission des moyennes annuelles de plusieurs candidats réguliers, le manque de vérification des notes après saisie et de nombreuses erreurs de saisie. Mais ces raisons avancées ne tiennent pas route, pour beaucoup de Maliens,  dans la mesure où avant publication  tous  les résultats sont  supervisés et centralisés par des  spécialistes  payés par l’Etat.

Du coup, certains parents d’élèves, y voient derrière cette histoire qui fait dormir débout, une négligence pure et simple de la commission d’organisation. Les parents des élèves victimes de cette négligence professionnelle condamnable commencent à grincer les dents contre le pouvoir public, déjà fragilisé par une tension sociale ravivée par la révision constitutionnelle et les derniers événements survenus au Nord du pays. Un Etat n’a pas pour rôle d’humilier ses dignes fils.

Par Jean Joseph Konaté

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