Il était attendu, il n’a pas manqué sa rentrée parlementaire. Il s’agit du chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé. C’était ce mercredi 22 janvier après l’élection du président de l’hémicycle qu’il a saluée et décidé à soutenir pour le renouveau du Mali et non dans l’expectative d’une boite d’enregistrement.
L’Assemblée nationale du Mali est, semble-t-il, bien partie pour répondre à l’attente des démocrates. Car, malgré sa minorité, l’opposition constituée par l’Urd et le Pdes n’entend pas faire de la figuration. Elle entend jouer pleinement son rôle de contrôle des actions du gouvernement pour le bonheur du peuple malien et participer à l’ancrage de notre démocratie chèrement acquise.
Pour ceux qui en doutaient, ils ont été bien servis. Le parti de la poignée de mains avec ses 17 députés n’entend pas faire de la figuration, il veut relever le défi en jouant pleinement son rôle dans l’édification d’un Etat fort, démocratique.
C’est ainsi que le Chef de file de cette opposition parlementaire après avoir félicité le nouveau président de l’Assemblée et lui souhaité plein succès dans son nouveau rôle est monté au créneau. « Que nous soyons respectés et nous respecterons. Si la majorité opte pour la démocratie, le bonheur du peuple, il n’y a aucun doute, nous la soutiendrons. Mais si elle veut marcher sur notre pied, nous ne laisserons pas du tout faire. Alors qu’elle ne cherche pas à faire de l’Assemblée une station d’enregistrement. », a-t-il indiqué. Le ton est alors bien donné et c’est au peuple soucieux de l’avenir du pays d’apprécier à sa juste valeur. Sinon par cette sortie fracassante, l’enfant de Niafunké indique à la majorité d’être responsable, de mettre le Mali au-dessus de tout et non à être une boite de sardine pour le pouvoir. Toute chose qui sera contraire à l’éthique d’un honorable député qui a pour rôle la défense de l’intérêt de la Nation et non d’être au service d’un groupuscule d’hommes aux ambitions personnalisées. Alors que chacun s’assume pour le bonheur des Maliens et pour la fierté du Mali.
Boubacar DABO
