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Nouveau pôle politique de gauche : L’Opposition déchirée

Les partis UPD, PIDS, PRDDM, FUAC et FARE AN KA WULI constituent désormais le nouveau pôle politique(NPP) de la gauche républicaine et démocratique.  La signature de la convention a été faite, le lundi 27 février 2017, à la Maison des Ainés du Mali. Une démarche qui présage une défaite cinglante de l’opposition aux élections présidentielles de 2018.

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 Pour constituer une force politique au sein de l’opposition déjà en débandade avec le départ d’un important groupe de partis politiques pour la majorité présidentielle, cinq autres partis viennent, en aparté, de signer une convention pour constituer le nouveau pôle politique de la gauche républicaine et démocratique.

 

Il s’agit d’Amadou Tiéman Sangaré de l’Union pour la Paix et la Démocratie (UPD) ; Daba Diawara du Parti pour l’Indépendance la Démocratie et la Solidarité (PIDS) ; Modibo Sidibé du Parti pour la Révolution, la Démocratie et le Développement du Mali (PRDDM) ; Moussa Sissoko du Front Uni pour l’Alternance et le Changement (FUAC) et de Modibo Sidibé des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE-An Ka Wuli).

Selon les observateurs avertis de la scène politique malienne, cette fracture au sein de l’opposition démocratique et républicaine, chapeautée par l’Honorable Soumaïla Cissé de l’URD, démontre tout le malaise qui règne au sein de l’opposition.

Est-ce des partis politiques ou associations?

S’interrogent certains analystes de la vie politique nationale qui estiment que les partis signataires de cet accord autour du Président des FARE sont des associations plutôt que des partis politiques qui pèsent lourd sur l’échiquier politique national.

En tout état de cause, avec cette stratégie de se constituer en Bloc  pour préparer les élections présidentielles de 2018 n’est qu’une preuve de manque de maturité politique au niveau des leaders de ces petites formations politiques. Le Président Ibrahim Boubacar Kéïta reste et demeure le seul candidat en qui le Peuple a entière confiance pour conduire le bateau Mali à bon port.

Amara BATHILY

 

Source: L’Observatoire

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