Suite à la formation du nouveau gouvernement dirigé par Modibo Kéita, la Convention nationale pour une Afrique Solidaire (Cnas-Faso Hèrè) de l’ancien Premier ministre Soumana Sako, s’indigne de la faible représentation des femmes au sein de l’équipe gouvernementale et met en garde contre « l’acte de haute trahison que constituerait, au regard de la Constitution du 12 janvier 1992, la signature en l’état du document issu des pourparlers d’Alger ».
Le parti de l’ancien Premier ministre réitère son attachement à une solution politique de la crise qui secoue le Nord. Par contre, il réaffirme son rejet total du pré Accord d’Alger. « Et ne se fatiguera jamais de s’opposer énergiquement à toute forme de partition déguisée du Mali et d’atteinte au caractère démocratique, républicain, laïc et unitaire de l’Etat malien », a-t-il déclaré. Et rappelle que ledit pré Accord d’Alger est rejeté par l’ensemble du Peuple malien, y compris la majorité parlementaire, en dépit de la pernicieuse campagne visant à en dissimuler la nature fondamentalement antinationale et anti républicaine.
Le Bureau politique national de la Cnas-Faso Hèrè estime qu’ « aucun chef de gouvernement malien ne saurait se tenir à égale distance entre son devoir de défense de la Constitution malienne et les velléités séparatistes et jihadistes de groupes armés responsables de crimes odieux contre les populations civiles et militaires ». Dans ce contexte, l’ancien Premier ministre et ses camarades « mettent en garde les pouvoirs publics contre l’acte de haute trahison que constituerait, au regard de la Constitution du 12 janvier 1992, la signature en l’état du document issu des pourparlers d’Alger ».
Le Bureau politique national de la Cnas-Faso Hèrè engage enfin « toutes les forces patriotiques, républicaines, démocratiques et progressistes à redoubler de vigilance, de mobilisation et d’unité d’action pour sauvegarder les valeurs du 22 septembre 1960 et du 26 mars 1991 et faire échec aux adeptes de la démission nationale et aux nostalgiques de l’ordre politique colonial ».
Maliki Diallo
source : L’Indicateur du Renouveau