Pour emboiter le pas à leurs parents, les ressortissants de Bourem et sympathisants à Bamako ont organisé, le mardi dernier, à Bamako, une assemblée générale pour manifester leur opposition au nouveau découpage territorial du Mali qu’ils jugent injuste.Assaliha, membre du comité technique ;Alhoudourou A. Maïga, porte-parole de la plateforme Bourem à Bamako ; Mahamane Bakirou, doyen, présidé la séance. Après discussions et échanges, des recommandations ont été formulées par les participants. L’on note entre autres l’union entre les anciens, jeunes, moins jeunes, femmes et les communautés à la base dans cette lutte; que la commission technique va se doter des moyens et aller vers les anciens faire un récapitulatif des anciens documents pour pouvoir faire une proposition rapide de réorganisation territoriale qui sera validée à la base par les communautés, conseillers communautaires. Une fois ce travail fait, il a été instruità la commission technique d’activer sa commission de lobby pour mener des actions au plus haut sommet pour pouvoir porter la voix de Bourem; de mener d’autres actions s’il s’avère que la loi est promulguée, se donner le droit de faire des recours administratifs ou judiciaires avec d’autres communautés ou localités qui se sentent lésées par rapport à la loi.
Selon AlhoudourouMaïga, le seul but de cette assemblée générale est de réaffirmer, de soutenir la position des acteurs locaux sur le découpage territorial, à savoir : la relecture de la loi portant sur la réorganisation administrative du Mali adoptée en février 2023 par le Conseil national de transition (CNT) ; l’érection de Bourem en région et de toutes ses communes en cercles. Pour y arriver, dit le porte-parole, à la suite de la réunion technique tenue le 3 mars dernier, au siège d’IRGanda, la plateforme Bourem Région s’engage à mener des concertations avec tous les acteurs et mener des actions de lobbying au plus haut niveau. La plateforme Bourem région, ajoute MaïgaAlhoudourou, demande aux autorités locales de réunir les conseils de village, conseils communaux et conseils de cercle pour statuer et délibérer sur cette démarche en cours, en l’occurrence l’érection de Bourem en région et l’ensemble de ses communes en cercles. « Ces délibérationsdevraient aussi, et de manière concrète, statuer sur la note technique proposée par la plateforme Bourem Région », dit-il. Selon Alhoudourou, il ressort de la réunion qu’il est plus nécessaire, outre la demande d’érection de Bourem en région, de travailler profondément sur la réorganisation de nos villages en les mettant ensemble pour créer beaucoup plus de communes. « Cela ne peut se faire sans les communautés à la base, sans les conseils de villages, de quartiers et les conseils communaux et de cercles», insiste le porte-parole de la plateforme. La plateforme a aussi interpellé ceux qui gèrent aujourd’hui ces conseils et ceux qui représentent les communes, de leur fournir des documents de délibération pour ce qui concerne le niveau local, et en les aidant à ouvrir les portes pour ce qui concerne le niveau national. Pour terminer, les délégués se sont engagés à rester constants, déterminés, et fidèles aux aspirations profondes des communautés à la base jusqu’à l’atteinte du but ultime.
Au terme des discussions et débats, des recommandations ont été formulées par les participants. L’on note entre autres, que tout Bourem est ensemble dans cette lutte et envisage de continuer ensemble ; l’union entre les anciens, jeunes, moins jeunes, femmes et les communautés à la base ; la commission technique va se doter les moyens et aller vers les anciens faire un récapitulatif des anciens documents pour pouvoir faire une proposition rapide de réorganisation territoriale qui sera validée à la base par les communautés, conseillers communautaires. Une fois ce travail fait, il a été instruit d’activer la commission de lobby pour mener des actions au plus haut sommet pour pouvoir porter la voix de Bourem ; mener d’autres actions s’il s’avère que la loi est promulguée ; se donner le droit de faire des recours administratifs ou judiciaires avec d’autres communautés ou localités qui se sentent lésées par rapport à la loi.
Hadama B. FOFANA
Source: Le Républicain