La Medersa « NOUR EL-MOUDINE » est créée en 1985 quatre ans après la première. 32 ans après, heurtée à d’énormes difficultés sans que l’État ne s’engage. Ses infrastructures sont endommagées par la crise et les pluies diluviennes. Elle est composée de premier et second cycle.
Selon son Directeur Baya Saloum, l’État et les partenaires de l’éducation doivent orienter leur pensée vers cette école. Car elle contribue à la formation des futurs cadres de ce pays.
Malgré la pléthore dans les classes, les infrastructures endommagées s’ajoutent et le manque de salaire des enseignants.
Cette pléthore s’explique par la volonté des parents au respect des droits de l’enfant. Mais le manque de salaire fixe est accentué par le manque des partenaires et quelque part par la négligence de l’État à l’égard de NOUR EL-MOUBINE.
Les salaires des enseignants dépendent justement des cotisations mensuelles des enfants. Et souvent il arrive que les parents d’élèves cotisent tardivement ou même pas. L’État ne fournit aucun effort pour résoudre cette problématique de manque de salaire. Le seul grand appui qu’elle a connu ces dernières années est celui de Plan Mali en son temps qui a construit une classe et deux toilettes.
Quant à l’Académie, elle ne l’appuie qu’avec des livres et deux enseignants cette année. Sinon aucun enseignant n’est pris en charge par l’État même le Directeur.
Pourtant chaque année, elle participe au concours d’étude fondamentale (DEF).
Il faut que l’État s’engage comme il le fait avec les autres écoles pour une meilleure formation des futurs cadres du MaliBa.
Mohamed AG Alher Dida, depuis Tombouctou
Par Le Démocrate