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NOTRE BILLET : Au nom du père et du fils

Il y a des fils de président qui aiment s’amuser avec le feu. Et le plus souvent avec la bénédiction de Papa. Tel semble avoir été le cas Karim Wade. Le fils de l’ancien président sénégalais était dans « la bouche de tout le monde» sous le règne de son père. Hélas, le super ministre du ciel et de la terre est devenu prisonnier de droit commun.

ancien president senegalais abdoulaye wade decore fils karim wade

Dans un contexte démocratique, un fils de président qui s’affiche s’attire l’apathie de la foule. On ne voit en lui qu’un enfant gâté, faisant la fête avec l’argent public. Et lorsqu’il est nommé ministre, conseiller ou élu député, il agace tout le monde, excepté ceux qui entendent tirer profit de la situation.

Mais il cristallisera davantage toutes les rancœurs populaires lorsqu’il devient subitement riche, ou se met à acheter des domaines à tour de bras. Si Karim n’avait pas été propulsé dans l’arène politique, son compte bancaire n’aurait probablement pas été surveillé. Et le sort qui lui est réservé attend certainement d’autres fils de président prématurément entré en politique, s’ils n’y sont pas entrés par effraction.

Les exemples ne manquent pas. Pourtant, lorsqu’on est fils d’un président de la République, on devrait avoir mieux à faire que s’exposer ou exposer carrément son papa. Mais l’on a du mal à tirer des leçons lorsqu’on entend surtout la voix de courtisans qui remplissent les cours des palais en Afrique.

 

Soumaïla T. Diarra

Source: L’Aube

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