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Nos expatriés : Amara Bagayoko quitte le FC Tevragh Zeïna

Dans cette interview, l’attaquant de 22 ans annonce son départ du club mauritanien, donne des pistes sur sa future destination et parle de la sélection nationale, les Aigles

 

L’Essor : Vice-champion et finaliste de la Coupe de la Mauritanie avec Tevragh Zeïna, troisième meilleur buteur du championnat avec 13 buts, quels commentaires faites-vous de ces statistiques ?

Amara Bagayoko : Une belle saison, même si l’objectif principal; à savoir le titre de champion et la Coupe de Mauritanie n’a pas été atteint. Nous avons perdu les deux trophées alors que l’équipe avait tous les atouts cette année pour monter sur la plus haute marche du podium.

L’Essor : Votre belle prestation n’a pas suffi à Tevragh Zeïna qui a finalement terminé la saison sans titre. Selon vous, qu’est-ce qui a manqué à l’équipe ?

Amara Bagayoko : Je pense que l’équipe a manqué de chance. On avait tout pour réussir, malheureusement la chance n’était pas de notre côté. Malgré mon titre de meilleur buteur du club, on n’a pas pu avoir un trophée cette année. C’était une surprise pour beaucoup de gens en Mauritanie. Les supporters de Tevragh Zeïna n’en reviennent pas encore, ils sont déçus et c’est normal. Mais ça fait partie du football, il ne faut pas les abandonner, le meilleur est peut-être à venir.

L’Essor : Formé au Djoliba, vous avez joué à l’AS Marsa en Tunisie et à Beni Mellal au Maroc avant de rejoindre la Mauritanie. Comment êtes-vous arrivés en Mauritanie ?

Amara Bagayoko : Je peux dire que je suis né au Djoliba et j’ai grandi dans cette équipe. Le Djoliba est mon club formateur, j’ai tout appris avec ce grand club. Je suis fier quand les gens m’appellent Djolibiste, toute ma famille supporte le Djoliba. Je suis arrivé en Mauritanie grâce à mon agent. Il m’a beaucoup parlé de cette équipe de Tevragh Zeïna.

Au début, je ne voulais pas, mais après plusieurs séances de travail avec mon agent sénégalais et les dirigeants du club, j’ai été convaincu par le projet du club. Après, j’ai reçu un billet d’avion pour aller découvrir le club. Il faut dire que j’ai été beaucoup impressionné par les installations et sur place j’ai fait la rencontre de quelques compatriotes. Ils m’ont dit beaucoup de bien du club et c’est comme ça que j’ai accepté de jouer avec eux.

L’Essor : Vous êtes à Tevragh Zeïna depuis 2019, quelle est la durée de votre contrat ? Avez-vous des contacts avec d’autres clubs mauritaniens ou étrangers ?

Amara Bagayoko : J’ai signé un contrat d’un an qui a été renouvelé en 2020. Je n’ai plus de contrat avec FC Zeïna, j’ai décidé de partir voir ailleurs. J’ai des contacts avec des clubs étrangers, notamment des équipes maghrébines, mais pour le moment, rien n’a été décidé. Je voudrais profiter de l’occasion que le Quotidien national L’Essor m’offre à travers cette interview pour remercier les dirigeants, le staff technique et les supporters du FC Tevragh Zeïna pour tout leur soutien et leur accompagnement. Je remercie également les Maliens vivant en Mauritanie et la presse sportive malienne, avec une mention spéciale à L’Essor pour avoir initié une rubrique consacrée aux footballeurs maliens évoluant à l’extérieur.

L’Essor : En 2015, vous avez remporté la CAN U17 au Niger et votre génération est devenue la première sélection nationale à réaliser un tel exploit, toutes catégories confondues. Quels souvenirs avez-vous encore de cette campagne ?

Amara Bagayoko : J’ai des souvenirs de joie et de fierté. Je n’oublierai jamais ce dimanche 1er mars 2015, date à laquelle nous avons offert la première Coupe d’Afrique U17 au peuple malien. Pour la première fois dans ma vie, j’ai soulevé un trophée continental, porté une médaille d’or au cou, avant d’être reçu avec mes coéquipiers à Koulouba par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Nous avons été gâtés par le chef de l’état qui nous a donné des tablettes et une maison chacun. La campagne a tout simplement été merveilleuse.

L’Essor : Selon vous quelle était la force du Mali lors de cette CAN ?

Amara Bagayoko : Nous avons travaillé ensemble pendant très longtemps, nous étions très solidaires, l’équipe était comme une famille. En plus, nous nous disions les quatre vérités et nous avions une envie collective de réaliser quelque chose ensemble. Ensuite, le jour de notre départ à Niamey, nous avons promis au ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo à Kabala de revenir avec le trophée et nous n’avions pas droit à l’erreur.

L’Essor : Les éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022 débutent dans quelques mois. Pensez-vous que les Aigles, version Mohamed Magassouba, ont les moyens de vaincre le signe indien et se qualifier pour la phase finale du Mondial ?

Amara Bagayoko : Nous avons une très belle équipe, pétrie de talent et qui, j’en suis sûr, fera de très belles choses dans les éliminatoires de la Coupe du monde. Cette équipe des Aigles a les moyens de vaincre le signe indien, il faut la soutenir et l’aider à faire bouger les lignes. La Fédération malienne de football doit tout faire pour une bonne préparation de la sélection nationale. La préparation revêt une grande importance à ce niveau de compétition. Je souhaite bonne chance aux Aigles.

L’Essor : Selon vous quels sont les atouts et les faiblesses des Aigles ?

Amara Bagayoko : Le groupe est majoritairement composé de jeunes joueurs, qui évoluent pour la plupart dans de grands clubs en Europe et ailleurs, c’est un atout. En revanche, le manque d’expérience peut être un handicap pour le groupe. On s’en est aperçu lors de la CAN 2019 qui marquait le baptême du feu de plusieurs joueurs. Je souhaite que le sélectionneur réintègre certains joueurs d’expérience dans le groupe.

L’Essor : Sur un plan personnel, quelles sont vos ambitions pour la sélection nationale ?

Amara Bagayoko : Je rêve d’enfiler le maillot des Aigles, je travaille dur pour être appelé en équipe nationale. Je salue tout le monde et demande aux Maliens de prier pour toutes les sélections nationales et pour les joueurs qui évoluent hors du pays.

Interview réalisée par
Djènèba BAGAYOKO

Source : L’ESSOR

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