Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Non-reconnaissance des autorités de la transition à partir du 25 mars : Les mises en gardes du parti DCA au Cadre d’échange

Décidés à soutenir les autorités, les membres du « parti Demain c’est Aujourd’hui (DCA) » se sont réunis, ce jeudi 17 février à l’ACI 2000 de Bamako, pour clarifier leur position sur le sujet brûlant du jour. Au cours de ce point de presse où une déclaration a été lue par l’honorable Souleymane Dembélé, président du parti, les militants disent « mettre en garde ceux qui veulent déstabiliser le pays », en l’occurrence les opposants du jour.

Au Mali, la déclaration récemment relayée par les opposants du jour continue de susciter pas mal d’incompréhensions de la part des populations. Ces opposants réunis au sein du cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour la réussite de la transition annoncent qu’ils ne reconnaitront plus les autorités de la transition, à partir du mois du 25 mars prochain. Aussi, les opposants confient rejeter la relecture de la charte de transition déjà adoptée par les membres du conseil national de transition (CNT), de même que la relecture de la loi électorale. Ils prônent la mise en place d’une nouvelle transition pour une durée de 9 mois. Cela, avec un gouvernement de mission qui va être conduit par un premier ministre neutre. À cela s’ajoute la mise en place d’une nouvelle CNT.

Des décisions qui, indiquent les membres du parti Demain c’est Aujourd’hui, sont inadmissibles. « Ces propos sont dignes d’une opposition politique et loin d’un projet d’union nationale qui concourt à la réussite de la transition », explique le président de la force politique. Selon l’ex-député de San, la déclaration émanant des membres du cadre d’échange « révèle être un mépris vis-à-vis  des Assises nationales de refondation, tenues du 11 au 31 décembre 2021 par le peuple malien ».Lesquelles assises se sont soldées par la prise de plus de 500 recommandations touchant pas mal de domaines du pays .Vu les pressions et les menaces émanant de la CEDEAO, de l’UEMOA et certains partenaires pesantes sur les autorités maliennes, explique Souleymane, le cadre d’échange des partis et regroupements politiques « semble avoir fait le choix du sabotage de la transition ».

A travers la déclaration et le positionnement des présents détracteurs du régime, le parti Demain c’est Aujourd’hui dit avoir remarqué une ambition d’assoupissement des intérêts. Lesquels intérêts ne correspondent nullement aux aspirations légitimes des Maliens. « Le parti demande aux membres du cadre d’échanges de faire le bilan des 30 ans qu’ils ont eu à passer à la tête du pays. Ce sont ces 30 ans d’exercice du pouvoir qui nous ont conduit dans la situation actuelle », rapporte le président. Aussi, la jeune force politique trouve que les propos venant des opposants de la transition sont à condamner. « Le parti condamne cette attitude des membres du cadre d’échange des partis et regroupements politiques, alors que les autorités n’ont jamais cessé de tendre la main pour qu’ils conjuguent les efforts ensemble », ajoute le leader Dembélé. Aux dires de Souleymane Dembélé, l’heure n’est pas à la division des Maliens, mais plutôt au rassemblement des uns et des autres pour, précise-t-il, surmonter les problèmes sécuritaires et les défis de la refondation du pays. Mettant l’occasion à profit, Souleymane a voulu rappeler que les autorités du pays ont sollicité, depuis 2021, la relecture des accords de coopérations militaires liant le Mali à la France. « Mais malheureusement, poursuit le leader, la France a préféré jouer au dilatoire et au donneur de leçons démocratiques pour couvrir sa duplicité dans la lutte contre le terrorisme au Mali ». Puis d’ajouter : « Nous restons mobilisés et solidaires aux autorités de la transition et à notre armée. Le parti Demain c’est Aujourd’hui met en garde ceux qui veulent déstabiliser le pays à nouveau ».

Mamadou Diarra

Source: LE PAYS

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance