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Nomination d’un porte-parole du gouvernement : Un premier avertissement des militaires à l’endroit du Premier ministre

La nomination d’un porte-parole du gouvernement par le Chef de l’Etat, est le signe que les militaires veulent mettre fin à la zizanie communicationnelle de l’exécutif. Pour beaucoup d’observateurs, c’est un avertissement contre le Premier ministre et contre ceux qui s’hasardent à parler au nom d’Assimi Goita.

 

 C’est le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation qui a été désigné par le président de la transition, Assimi Goita, porte-parole du gouvernement de transition.

Le colonel Maiga est celui dont la démarche et l’approche, selon M. Cissé, semblent faire l’unanimité au sein de l’ensemble de la classe politique. Pour l’observateur politique, le colonel Maiga est aujourd’hui considéré comme un cadre capable de jouer un grand rôle dans le rassemblement des hommes politiques autour des projets de la transition. Une mission qui n’est pas au dessus de ses capacités pour celui qui  connaît le dévouement de ce ministre pour la cause du Mali.

Selon l’entourage du Chef de l’Etat, il s’agit à travers cette nomination de donner de la voix à l’exécutif à travers une personne crédible et bien écouté par les Maliens.

La nomination du colonel Maïga est bien la preuve que le Président de la transition veut apporter une touche à la communication gouvernementale, qui a pris de sacrés coups avec les sorties hasardeuses du chef du gouvernement, Choguel K. Maiga sur bien de sujets de la nation.

A la tête du gouvernement de transition II, Choguel K. Maiga qui a refusé de nommer un porte parole, s’était d’emblée autoproclamé porte parole du gouvernement. Détenant ce poste stratégique dans la communication gouvernementale, le « Dr en communication » a commencé a fauté. Sous ce manteau, il a catégorisé les Maliens en mauvais et bons. L’appétit venant en mangeant, il s’est aventuré à tenir des propos discourtois à l’endroit des personnalités de la classe politique, de la société civile.

Ses agissements et sa haine contre ce qu’il appelle « l’ancienne majorité » ont beaucoup impacté sur  ses initiatives de rassembler les Maliens. Et, par fini, c’est Assimi qui décidé de prendre les choses en main. Toute chose qui semblerait en terme diplomatique comme une condamnation avec sursis. L’opinion s’est rendu compte que le chef du gouvernement n’a pas dans son vocabulaire le mot : rassemblement. Il casse tout sur son chemin.

On se souvient qu’avant et après son allocution à la Tribune des Nations-Unies, Choguel K. Maiga a tenu des propos inamicaux à l’endroit des partenaires techniques et financiers du Mali, aux Institutions sous régionales, laissant croire que le Mali seul peut tenir. Et c’est ce même Choguel qui pense avoir toujours raison sur les autres, rend de plus en plus la partie difficile au Chef de l’Etat dans ses multiples initiatives de rassembler les maliens ou du moins ceux qui refusent de participer aux Assises nationales.

Agacé par ses comportements, Assimi et ses camarades ont enfin estimé que le désormais « porte parole autoproclamé » et chef du gouvernement du Mali, mérite d’être recadré avec une sévère mise en garde. Plus jamais, il ne doit se permettre avec des sorties à l’emporte pièce.

Traditionnellement, tout gouvernement a droit à un porte-parole. Mais au Mali, le Premier ministre n’a pas voulu le nommer, s’appropriant d’emblée ce poste stratégique pour la communication gouvernementale.

Ousmane Sangaré

Source : Arc en Ciel

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