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Nkurunziza pour “un dialogue inclusif”

Le président burundais Pierre Nkurunziza s’est engagé à ouvrir un “dialogue inclusif” avec l’opposition, a indiqué le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à l’issue de leur rencontre mardi à Bujumbura.

secretaire general ONU Ban Ki-moon Burundi president Pierre Nkurunziza.

Cette annonce s’inscrit dans une série de mesures prises ces derniers jours par le gouvernement burundais notamment la levée de mandats d’arrêts internationaux, l’autorisation de réémettre pour deux radios.

Ces mesures ont été interprétées mardi par le secrétaire général de l’ONU comme des “gestes de bonne volonté”.

Des responsables politiques de l’opposition et du parti au pouvoir “ont promis de s’engager dans un dialogue inclusif. C’est ce que le président Nkurunziza a également confirmé, qu’il allait s’engager dans un dialogue politique”, a déclaré M. Ban à l’issue de son entretien avec M. Nkurunziza.

“Les responsables politiques burundais doivent être prêts à rassembler le courage et la confiance qui aboutiront à un processus politique crédible”, a ajouté le secrétaire général de l’ONU.

Lundi soir, ce dernier avait réuni à la même table les rares responsables de partis politiques d’opposition à ne pas être partis en exil et ceux du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

Rien ne les empêche de continuer sur cette voie”, a estimé M. Ban mardi.

La question demeure toutefois de savoir qui sera invité à participer à ce dialogue politique.

Sur ce point, crucial, le président Nkurunziza a précisé: “Ce dialogue concerne tous les Burundais à l’exception de ceux qui sont engagés dans des actes de déstabilisation”.

“Gages d’ouverture”

Le gouvernement burundais a donné quelques gages d’ouverture ces derniers jours à l’approche de la visite de Ban Ki-moon puis de celle, jeudi et vendredi, de chefs d’États africains dépêchés par l’Union africaine.

Mardi, la présidence a ainsi annoncé la remise en liberté imminente de 2.000 détenus, sans toutefois préciser s’il s’agissait de personnes arrêtées en lien avec la crise ou non.

La justice burundaise a également récemment annulé des mandats d’arrêts internationaux contre quinze personnalités, dont plusieurs leaders de l’opposition en exil.

Enfin, Bujumbura a accordé vendredi à deux radios privées le droit de réémettre. Reporters sans Frontières a “pris acte” mardi de cette décision, tout en s’inquiétant de “l’acte d’engagement” que les directeurs de ces médias ont dû signer en échange de la permission d’émettre. Ce document leur enjoint de fournir une information “qui ne porte pas atteinte à la sécurité du pays”.

Source: BBC

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