Nous sommes au mois de décembre. Trois mois voire quatre après le début de la récolte du riz dans presque toutes les zones de production de l’Office du Niger. Mais il arrive que certains exploitants agricoles récoltent en septembre. Il s’agit là de ceux qui ne respectent pas le calendrier agricole recommandé par l’encadrement technique. La période des récoltes se caractérise habituellement par l’abondance du riz sur les marchés de la zone Office du Niger. C’est le cas cette année à Niono où le marché céréalier est bien approvisionné.
Abritant la zone rizicole la plus importante du pays, Niono, toute l’année durant, attire le gros des commerçants de céréales à la recherche du riz qui constitue de nos jours la base alimentaire de beaucoup de nos concitoyens. A la faveur de cette convoitise, les prix du riz grimpent souvent vers les sommets. Même si ces dernières années, le développement de la culture de contre saison permet de réguler le marché et maintenir les prix à des niveaux raisonnables.
Pour la campagne agricole que nous vivons, la production de la période d’hivernage est venue s’ajouter à celle de la contre saison qui n’était pas encore épuisée. Du coup, l’on assiste à une abondance de l’offre de riz sur le marché de Niono. Offre abondante étant synonyme de baisse des prix, le riz est assez abordable. Les prix pratiqués vont de 225 et 300 Fcfa le kg toutes variétés confondues, peut-on constater aux différents points de vente à Niono et dans les localités environnantes comme Koloni-km 26 et Koyan-Péguéna.
Et plus on s’éloigne de la ville de Niono, plus les prix baissent. Dans les localités éloignées, les prix couramment proposés aux acheteurs oscillent entre 225 et 250 Fcfa le kg, a constaté l’Observatoire du marché agricole qui révèle que même le gambiaka, riz de qualité supérieure, se vend dans certains endroits à 255 Fcfa le kg. La variété gambiaka est le riz le plus recherché par les consommateurs. Actuellement sur les marchés de Niono, on rencontre d’autres variétés de riz moins connues et moins prisées par les consommateurs. Il s’agit de Wassa, Adny 11, Sahilika et Watt 310 toutes cultivées dans la zone Office du Niger.
A côté du riz, on trouve sur les marchés de Niono d’autres céréales comme le maïs vendu à 14.000 Fcfa le sac de 100 kg, le sorgho 15.000 Fcfa et le petit mil 17 500 Fcfa. Ce sont là des prix à la consommation, explique Issa Diarra, chef du service local de l’Observatoire du marché agricole à Niono. Pour ce spécialiste, l’état d’approvisionnement en vivres dans le cercle de Niono aujourd’hui est assez satisfaisant.
Source: Amap
SOURCE: Soir de Bamako