C’était l’une des annonces d’Emmanuel Macron dans la soirée du dimanche 24 septembre, les 1 500 soldats français vont quitter le Niger d’ici la fin de l’année. L’ambassadeur est, lui, attendu en France dans quelques heures.
À Niamey, la capitale du Niger, il y a peu de réactions dans les rues, lundi 25 septembre au matin, après l’annonce du départ prochain des troupes françaises. Pas de manifestation organisée, comme c’était encore le cas il y a quelques semaines, pour demander l’expulsion de l’ambassadeur français et des 1 500 militaires français stationnés. Mais aujourd’hui face à une caméra, certains se disent très satisfaits. Après deux mois de bras de fer avec le régime militaire, l’ambassadeur français devrait s’envoler pour la France dans quelques heures. Un ultime camouflet au Sahel.
Une influence russe
Il y a un an, une image choque au Burkina Faso : des manifestants prenant d’assaut la représentation diplomatique française. L’ambassade a été partiellement incendiée. En février, la France retire ses troupes du pays, tout comme en Centrafrique ou au Mali quelques mois plus tôt. Dix ans auparavant, elle était accueillie avec soulagement par une population effrayée par la progression des djihadistes vers la capitale Bamako (Mali). L’influence des troupes de la milice russe Wagner sur ces pays et l’arrivée au pouvoir des généraux putschistes ont poussé la France à mettre fin à sa présence dans ces pays du Sahel.
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