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Niger, Burkina Faso, Guinée, Mali… Va-t-on vers une alliance des putschistes en Afrique de l’Ouest ?

Depuis le coup d’Etat au Niger, les dirigeants burkinabé, malien et guinéen, eux-mêmes issus de putschs, affichent leur soutien aux militaires nigériens au pouvoir et s’opposent aux menaces de la Cédéao.

Une intervention militaire au Niger serait pour elles une “déclaration de guerre”. Les juntes malienne et burkinabée font front commun pour défendre celle tout juste arrivée au pouvoir à Niamey. Dans leur communiqué publié lundi 31 juillet, les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali se sont opposés conjointement à l’ultimatum décrété par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Les pays membres de cette organisation ont en effet menacé les putschistes nigériens d’un “recours à la force” si le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum ne revient pas au pouvoir d’ici au 7 août. Egalement dirigée par une junte militaire, la Guinée a emboîté le pas au Mali et au Burkina Faso, qu’elle qualifie de “peuples frères”, en diffusant un communiqué aux termes similaires le 1er août. Les putschistes désormais au pouvoir dans ces quatre pays africains sont-ils en passe de sceller une alliance ? Eléments de réponse.

Ce n’est pas la première fois que le Burkina Faso, la Guinée et le Mali affichent leur entente

Les putschistes burkinabés, maliens et guinéens n’ont pas attendu les événements au Niger pour opérer un rapprochement. En février, les ministres des Affaires étrangères de ces trois pays s’étaient réunis à Ouagadougou (Burkina Faso). En amont de la réunion, le Premier ministre burkinabé était allé jusqu’à évoquer la constitution d’une “fédération” entre ces trois pays, rapporte RFI. La proposition est restée lettre morte mais la rencontre tripartite avait posé les bases d’une nouvelle alliance, sans toutefois en utiliser le terme. Dans leur communiqué commun diffusé le 9 février, les juntes au pouvoir évoquent ainsi un “axe Bamako-Conakry-Ougadougou” consistant en une mutualisation de leurs moyens afin de relever les défis économiques, sécuritaires et humanitaires que traversent ces trois pays. Une voie chemin de fer reliant les trois capitales est notamment à l’étude. Les participants ont aussi souhaité “traduire en acte concret la vision commune” qu’ils partagent.

msn.com
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