Les inondations qui affectent le Niger, y compris le Nord désertique, depuis le début de la saison des pluies en juin, ont fait 57 morts et plus de 130.000 sinistrés, selon le dernier bilan du gouvernement publié mardi soir.
« La situation des inondations à la date du 10 septembre 2019 est de : « 57 décès » et « 132.528 personnes sinistrées », soit « 16.093 ménages », selon un communiqué du conseil des ministres nigériens.
En outre, les eaux ont détruit 12.241 maisons, décimé 851 têtes de bétail et englouti plus de 2.251 hectares de cultures, déplore le gouvernement.
La capitale Niamey est particulièrement touchée cette année par une crue exceptionnelle du Niger qui a déjà fait un total de 6.310 personnes sinistrées.
Les régions de Maradi (sud-est) et de Zinder (centre-sud) sont les plus durement affectées avec respectivement 25.040 et 39.060 sinistrés.
La région de Dosso (sud-ouest), très humide, a enregistré 11.231 sinistrés.
Le Nord désertique du pays a été inhabituellement affecté : 18.255 sinistrés ont été répertoriés dans la région d’Agadez.
Un précédent bilan publié le 2 septembre par le ministre nigérien chargé de l’Action humanitaire faisait état de 42 morts et 70.000 sinistrés, dont plus de 2.000 à Niamey.
La saison des pluies bat son plein au Niger. En dépit de sa courte durée – au plus trois mois – et de la faiblesse des précipitations, ce pays fait face depuis quelques années à des inondations, y compris dans les zones désertiques du Nord.
Un paradoxe dans cet Etat très sec où les mauvaises récoltes sont habituellement dues à la sécheresse.
Journal du mali