L’insécurité qui règne dans plusieurs parties du nord de notre pays n’épargne pas le cercle de Niafunké. Le 17 février dernier, aux environs de 19 heures, plusieurs hommes armés à bord de trois véhicules et à moto faisaient irruption dans la localité de Dianké, à 90 km de Niafunké. Ils avaient d’abord saboté le réseau de téléphone en arrêtant le groupe électrogène qui alimente celui-ci afin d’empêcher que les populations n’alertent les autorités et l’armée. Ce stratagème leur a donné le temps de piller les boutiques (réf L’Essor du 20 février).

Lundi dernier, c’est le village de Kassoum situé à environ 40 km de Niafunké en allant vers Léré, qui a été la cible des bandits. Les assaillants ont attaqué tôt le matin. Des témoins ont dénombré 8 hommes armés qui ont fait irruption dans la localité aux environs de 4 heures du matin. Ils ont pu commettre leurs forfaits sans être inquiétés, enlevant des vivres, des motos, des animaux, des téléphones portables et pillant les boutiques. Tous ceux ont tenté de résister au vol de leurs biens ont été sérieusement molestés. Comme l’adjoint du directeur de l’école qui a été violemment frappé pour se faire voler sa moto de type Djakarta, tous ses habits et son téléphone. Malgré le choc, le responsable scolaire se dit déterminé à rester au village pour assurer les cours aux élèves.
S. A. MAIGA
AMAP-Niafunké

source : L Essor