A quelques mois de l’élection présidentielle de 2018 au Mali, Ngoungounkan nous dit qu’Ibrahim Boubacar Kéita ne sera pas candidat à sa propre succession en raison de la dégradation de son état de santé. Et si cela s’avérait, ça sera la première fois dans l’histoire du Mali qu’un président de la République décide de ne pas briguer un second mandat. Etant donné qu’on n’organise pas une élection en Afrique pour la perdre. Si certains la mettent sur le compte des rumeurs, d’autres estiment que l’information est vraie.
Alors question !
Qu’est-ce qui motive tant ce débat ? Puis que si c’était vrai qu’IBK ne se présentera pas à l’élection présidentielle de 2018, est-ce que la population ne serait-t-elle pas au courant. Ou est-ce que c’est une information des politiciens pour essayer de déstabiliser le président de la République. Qui a peur d’IBK pour divulguer pareilles informations ? Tout compte fait, avec l’instauration des autorités intérimaires dans les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, un vent nouveau de la paix souffle dans ces localités. C’est là un point de gagné par le chef de l’Etat, surtout quand on sait que le retour de la paix était l’une des attentes fortes du peuple ai moment de son élection en 2013.
Rappelons que dans son projet de société, IBK avais proposé d’apporter une solution définitive aux problèmes du nord, de réconcilier les Maliens et de rétablir durablement la paix et la souveraineté. Ce verre est à moitié plein. Avec la nomination de Sidy Mohamed Ichrach comme gouverneur, cela peu apporter des résultats positifs en faveur de la paix au Mali. Quoi qu’il en soit, on a déjà vu des présidents malades qui se sont représentés à la présidentielle malgré leur incapacité physique à gérer un pays.
Les choses seront certainement plus claires dans les jours à venir.
La rue
