Neymar dit clairement qu’il n’est pas “au niveau de Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi”, et qu’il ne sait pas s’il sera un jour aussi fort qu’eux. A 22 ans, le jugement est peut-être un peu hâtif. Mais il a le mérite de l’humilité.
Neymar a un gros doute. “Je ne sais pas si j’arriverai au niveau de Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi, vient ainsi de confier le Brésilien au Globo. Ils sont au-dessus de n’importe quel autre joueur. C’est difficile de rivaliser avec eux. J’espère m’améliorer chaque jour, je veux être toujours meilleur.” C’est très bien, mais ça ne suffira donc peut-être pas, de son aveu même, pour rejoindre les deux superstars du football mondial. Un aveu qui fera sans doute moyennement plaisir à son coéquipier argentin…
Et pour cause, puisque Neymar a donc décidé de le placer au même niveau que son ennemi Cristiano Ronaldo. Quand on sait la guerre d’ego que se livrent sans cesse les deux compères… Au moins seront-ils ravis d’apprendre que le Brésilien la joue profil bas à ce point. “Il y a un temps pour tout, le mien est arrivé quand je suis parti en Europe. Ça continue chaque jour, chaque saison. Je crois que c’est une bonne expérience. J’étais heureux à Santos, mais j’avais besoin d’air frais et de défis plus importants. J’espère continuer à être heureux.”
Capitaine du Brésil à 22 ans
Désormais capitaine du Brésil à 22 ans, Neymar a prouvé qu’il avait franchi un cap, tenant la Seleçao à bout de bras lors du Mondial à domicile: “C’était une grande expérience. Le football progresse sans cesse, on devra être encore mieux préparés pour le Mondial 2018. Quant au brassard, je ne sais pas pourquoi Dunga me l’a donné. Je n’aime pas parler de mes qualités et défauts. S’il me l’a confié, c’est qu’il a ses raisons. Je lui en suis reconnaissant, je suis très content et j’espère que j’exerce très bien cette fonction.”
Le joueur du Barça ne veut pas s’éterniser sur le 7-1 encaissé en demi-finales contre l’Allemagne, un match qu’il n’a pas joué pour cause de blessure. “C’est passé, mais on doit être humbles et enregistrer. C’est comme ça qu’on apprend. C’est comme quand on se fait engueuler par ses parents. On oublie ce qui est arrivé, mais pas l’éducation qu’ils nous donnent et l’information qu’il faut en retenir.” Philosophe, Neymar n’en est pas moins critique envers le football de clubs au Brésil: “Je suis d’accord avec Kaka. Ça bouge un peu lentement, pas seulement sur la tactique mais à tous les niveaux. On doit plus apprendre. Et vite, afin de ne pas se laisser distancer.” Un peu à l’image de sa course personnelle face à “CR7” et “Leo”.
SOURCE / football.fr
