Un nouveau « bras de fer » est sur le point de s’engager entre la CEDEAO et le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) au sujet de la vice-présidence de la Transition.  Après un compte rendu de son prédécesseur, Goodluck Jonathan, Médiateur de l’organisation de l’Afrique de l’ouest dans la crise malienne, le Président Nigérian, Muhammadu Buhari a été clair envers la junte : « il faut un civil à part entière comme vice-président’’.

Dans un communiqué de la Présidence du Nigéria, le Président Muhammadu Buhari, a réagi au poste de vice-présidence de la Transition qu’occupe actuellement le Colonel Assimi Goïta, chef des putschistes ayant renversé le Président Ibrahim Boubacar Kéita. En effet, après avoir écouté le compte rendu du Médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan à Abuja qui était au Mali la semaine dernière, Buhari a fait savoir que la CEDEAO doit délibérer à nouveau sur “les zones grises’’ concernant la vice-présidence de la Transition.

« Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à la demande de leur président, la présidente Nana Akufo-Addo du Ghana, peuvent à nouveau se concerter pour discuter des zones d’ombre exceptionnelles dans la situation politique au Mali », a déclaré le président Muhammadu Buhari.

Notons que notre pays a nommé un civil au poste de président de la Transition qui restera en fonction pendant 18 mois et ramènera le pays à l’ordre constitutionnel, après que l’armée ai pris le pouvoir par un putsch. Cette désignation des civils comme Président et Premier ministre de la (…)

KADOASSO I.

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