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Moustapha Dicko dans la course pour Koulouba : La candidature de la loyauté et du respect des principes et valeurs de la démocratie

Membre fondateur de l’Adéma Pasj, Moustapha Dicko est un homme très simple, courtois, discret et véridique. Ancien ministre et ayant occupé plusieurs hautes responsabilités, il entend se lancer dans la course pour Koulouba. A cet effet, il est candidat pour les primaires de son parti avec des arguments très solides et convaincants. Lisez plutôt !

Le Zénith-Balé : Bonjour Professeur Dicko, pourquoi voulez-vous être le candidat de l’Adema à la présidentielle de 2018 ?

Pr. Moustapha DICKO : Je vous remercie M. DABO pour cette opportunité que vous m’offrez. Ceci étant, je voudrais vous rappeler que ce n’est pas nouveau. Déjà en 2013, j’ai été candidat à la candidature. Les choses se sont passées comme elles se sont passées et nous avons accepté sans le partager le verdict rendu par la fameuse Commission des Bons Offices que présidait Oumarou Ag Igrahim Haïdara. Et nous avons mouillé le maillot avec le candidat choisi pour le résultat que l’on sait.

Plus tôt en 2012, j’avais participé à la désignation du Pr. Dioncounda Traoré comme candidat et j’avais donné les raisons qui faisaient de lui le meilleur candidat à l’époque.

C’est pour vous dire que j’ai réfléchi mûrement à la question et ne m’engage pas à la légère.

Z.B. : Avez-vous les moyens de votre politique ?

Pr. Dicko : Je viens de vous dire que j’ai été très étroitement lié aux candidatures et aux campagnes précédentes de l’Adéma-Pasj aux présidentielles. Ceci permet de répondre par l’affirmative à votre question. Je m’engage en connaissance de cause et avec une certaine expérience que beaucoup n’ont pas.

Je suis aujourd’hui le seul membre fondateur de l’Adéma-Pasj, membre du Comité Exécutif sans discontinuer de 1991 à nos jours. C’est peut-être un hasard mais c’est aussi une marque de constance et de loyauté qui atteste de ma fidélité à la ligne du parti et aux idéaux qui l’ont fondés. Si ayant perdu le pouvoir depuis 2002 notre parti continue d’être la première force politique réelle du Mali c’est parce que malgré les errements et les déviances de sa direction, le parti a continué d’inspirer ses militants et ses sympathisants qui continuent d’espérer. Je veux incarner cette espérance et la leur rendre. Et sur cette base les remobiliser.

Z.B. : Que présagez-vous en cas de victoire ou de défaite ?

Pr. Dicko : J’ai toujours été légaliste. Quand je m’engage dans un jeu, je respecte toujours les règles du jeu. C’est peut-être pour cette raison que l’on a fait longtemps la part belle à d’autres ! Je ne suis pas du genre Nkurunziza (NDLR : président du Burundi) jouant au football et exigeant que l’adversaire se tienne à trois mètres de distance. Cette fois aussi je respecterai les règles. Mais seulement les règles et pas les manœuvres sordides.

Z.B. : Êtes-vous prêt à une coalition ?

Pr. Dicko : Le Rapport de la Commission Moustapha Dicko ne l’excluait pas si les conditions étaient remplies. Mais avant j’ai été à la base du Groupe d’Eden qui regroupait des responsables de l’Adéma-Pasj, l’URD, le RPM et le PARENA, qui avait élaboré un projet de Plateforme d’Alliance Politique. Ce Groupe qui comprenait Daouda TOURE de l’URD, Toumani Djime Diallo du RPM (qui cédera plus tard sa place à son camarade Abdramane Sylla), Hamidou Diabaté du PARENA et Moustapha Dicko de l’Adema-Pasj (A l’époque on ne pouvait même pas prononcer le nom de Soumaïla Cissé et de IBK en réunion de l’Adema-Pasj tellement ses thuriféraires d’aujourd’hui étaient aux petits soins pour ATT) !

Et nous avions organisé plusieurs rencontres des différents présidents chez Dioncounda et en d’autres endroits.

Et la Plateforme avait été adoptée par les directions de tous les partis concernés sauf l’Adema-Pasj ou comme je l’ai dit plus haut la réticence était trop forte et le président trop faible !

Et j’avais prôné cette Alliance bien avant encore dans un document en 2007 que j’avais partagé avec une bonne partie des hauts responsables de l’Adema-Pasj.

Cette vision reste de mise pour moi.

Mais il ne s’agit point de coalition d’individus qui se paient la tête de leurs camarades comme c’est généralement le cas. Il s’agit de coalition de partis politiques dans ce qu’ils ont de plus authentique, respectueux des principes et des valeurs de la démocratie.

Par Boubacar DABO

Zénith Balé

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