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Moussa Sinko Coulibaly lors du lancement de la « Plateforme pour le changement » : « Le seul choix que nous laissons aujourd’hui à IBK, c’est de démissionner avant la fin de son mandat ou de ne pas se représenter … »

Le terrain de Magnambougou a refusé du monde avant-hier, le samedi 20 janvier 2017. Ils sont venus de partout pour prendre part au lancement officiel de la « Plateforme pour le changement » dont l’initiateur n’est autre que le Général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly. Lors de ce rassemblement pour le changement, Coulibaly n’a pas fait cadeau au régime D’IBK.  Il a ainsi décrié les maux de ces quatre ans de gouvernance du président de la République. « Le seul choix que nous laissons aujourd’hui à IBK, c’est de démissionner avant la fin de son mandat ou de ne pas se représenter … », a ainsi indiqué l’ancien ministre de l’administration territoriale du Mali.  

Selon Moussa Sinko Coulibaly, les forces  qui ne veulent pas du changement ont décidé d’annuler l’autorisation de la tenue du lancement au stade du 26 mars, mais que cela ne les  pas décourager. Il dira qu’ils sont près de 60.000 personnes  à venir à ce rassemblement, pour porter le message du changement. S’adressant  à ses partisans, Il dira qu’il sait que rien ne les découragera, ne les arrêtera et que la victoire finale est sûre. « Le Président Keita et son équipe ne seront plus là au mois de septembre prochain. Nous avons décidé et rien ne va nous arrêter, de réunir tout le Mali. C’est pourquoi cet après midi vous avez toutes les régions  du Mali qui sont représentées ici », a précisé Moussa Sinko Coulibaly.

Pour lui, la tenue de cet événement est une date historique pour le Mali. En ce sens, il a demandé l’observation d’une minute de silence en mémoire de toutes les victimes de la crise malienne, aussi pour les victimes du régime d’IBK. Car, selon lui, en 2017, ce régime à laissé mourir des centaines de maliens pour faute de soins pendant 45 jours. Il a fait savoir que le régime a décidé de laisser les hôpitaux fermés  parce qu’ils n’ont pas besoin de se soigner au Mali. Ensuite, le General démissionnaire est revenu sur la mauvaise gestion de l’éducation au Mali, il a expliqué que les jeunes savent quelles sont les difficultés  qu’ils ont aujourd’hui à aller à l’école. Ainsi, il dira que l’école  a été transformée en champ de bataille et que cela fait trois ans maintenant qu’il n’ya pas d’écoles dans beaucoup de localités au Mali.

Pour lui, la santé et l’éducation ne sont pas du tout le souci du régime. « Son seul souci, c’est  comment surfacturer un avion et pouvoir voyager. Ce n’est pas son souci d’aller visiter le Mali », a-t-il déclaré.

Parlant de sécurité, il accuse le régime d’avoir utiliser l’armée comme moyen de vider les caisses de l’Etat. Moussa Sinko a expliqué que tous les marchés de l’armée sans exception ont été surfacturés. A l’en croire, le combat pour le changement  est  noble, utile et qu’ils s’arrêteront uniquement lorsqu’ils gagneront l’élection présidentielle au mois de juillet prochain.

Concernant la justice, il a souligné qu’au Mali, il ya une justice pour les amis, pour la famille, pour les bon criminels et pour les bons terroristes. « Nous voulons une justice pour tout le monde, que la justice soit pareille pour tout le monde », a-t-il indiqué. Plus loin, il a dénoncé l’incapacité du gouvernement à mettre en œuvre l’accord de paix. Moussa Sinko a lancé un vibrant appel à tous les Maliens soucieux du développement et du changement dans ce pays de venir rejoindre le mouvement.

Cependant, il a déclaré que le changement commence dès aujourd’hui, tout en assurant qu’au mois de juillet prochain à travers l’élection présidentielle, qu’ils vont faire partir l’actuel pouvoir. « Nous avons demandé au Président de se réveiller au propre comme au figuré et de réaliser qu’il n’est plus une solution Pour le Mali. Et d’ailleurs, je ne suis même pas sûr, s’il a déjà été une solution pour le Mali. Ce régime n’a rien apporté aux maliens », a-t-il précisé.

Décider de ne plus laisser personne trahir le peuple malien encore une fois, Moussa Sinko Coulibaly, a demandé à ses partisans d’être patients pour les cinq mois à venir afin de commencer à transformer le pays, à écrire un nouveau chapitre de l’histoire du Mali. « Le seul choix que nous laissons aujourd’hui à Keita, c’est de démissionner avant la fin de son mandat ou de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Si jamais il ne tenait pas compte de ces conseils, à l’élection du mois de juillet, il n’aura que ces 40 ministres pour voter pour lui. Tout le Mali va voter pour le Changement. D’ailleurs, je ne suis pas sûr que tout ses ministres voteront pour lui », a-t-il insisté. Mieux, il dira que le choix de la sagesse pour le Président IBK est de se rendre compte qu’il ne fait plus partie de la solution, qu’il fait aujourd’hui partie du problème. « Nous avons trop soufferts, mais nous ne devons pas nous découragés, ni désespérés, car ce pays nous l’aimons. Ce pays est un beau pays, ce pays regorge de potentialités, de ressources, nous pouvons reconstruire, unifier, apporter la paix et la sécurité dans ce pays. Cela ne dépend nous », a-t-il conclu.

Ousmane Baba Dramé

Source: Le Républicain

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