Dans la matinée du mardi 26 février lors d’un point de presse organisé sous l’Acropole de la Faculté des sciences et de la technologie par le bureau de coordination de l’AEEM, le secrétaire général entouré de ses camarades secrétaires généraux des différentes facultés de l’Université du Mali a tenu à informer l’opinion nationale sur les causes de la grève de 72 h que son bureau a décrétée le lundi 25 février 2019 sur toute l’étendue du territoire.
Soucieux de l’avenir des enfant n’ayant pas la chance d’aller dans les écoles privées, le bureau de coordination juge injuste qu’au même moment où les cours sont arrêtés dans les établissements publics suite au bras de fer stérile entre le gouvernement et le corps enseignant, d’autres enfants sont en train d’étudier paisiblement dans les établissements privés au vu et su de tous sans que personne ne lève le petit doigt.
Contrairement à des affirmations suite à la grève de 72 h décrétée le lundi 25 février puis renouvelée le jeudi 28 février jusqu’à lundi 4 mars 2019, le secrétaire général Moussa Niangaly a réitéré que l’AEEM ne soutient aucun des deux camps (gouvernement et corps enseignant) qu’elle accuse d’ailleurs d’être insouciants de l’éducation et par ricochet, l’avenir des enfants pauvres du Mali.
A cet effet, le bureau de coordination de l’AEEM a interpellé toutes les parties à trouver dans l’immédiat une solution durable à cette crise afin que les élèves reprennent les cours dans les écoles publiques et privées tout en évitant une mauvaise année scolaire. D’ajouter que dans le cas contraire, s’il n’y aura pas de compromis pour que les écoles publiques s’ouvrent il ne sera hors de question que les écoles privées continuent seules.
L’AEEM a aussi dénoncé vigoureusement l’occupation du site universitaire de Badalabougou par des constructions privées à fortiori illicites dont les chantiers se multiplient de jour en jour malgré plusieurs manifestations du bureau de coordination de l’AEEM contre cette triste réalité.
A suivre…
Dognoume Diarra
Source : L’Oeil du Péon