L’ancien premier ministre Moussa Mara a proposé la culture Africaine comme moyen pour sortir l’Afrique de la pauvreté. C’était lors d’un Café littéraire autour de son tout nouvel ouvrage « Cultivons nos Afriques pour une renaissance culturelle africaine » dans l’enceinte de l’Espace culturel Acte7, en présence du président d’Acte 7, Adama Traoré et du Pr. Issaka Sidibé du prytanée de Kati comme modérateur.
Œuvrer pour une renaissance culturelle Africaine, source d’inspiration pour la nouvelle génération, telle est la vision de l’auteur dans son livre de 144 pages, reparti en 10 chapitres. Selon l’auteur, la culture est mal exploitée dans notre société. Pour lui, la culture ou les cultures sont des opportunités pour nos collectivités. Il a indiqué que nous devons prendre la culture comme vecteur de productivité économique. Selon Mara, il s’est beaucoup intéressé aux questions de gouvernance, de sécurité dans ses précédentes publications, alors il s’est ravisé et a vite compris que ces livres n’ont pas pris en compte la question de culture. Dès lors, va-t-il écrire ce livre qui pour lui, sera un appel, un manifeste. Selon Moussa Mara, ce livre qui comprend une dizaine de chapitres est constitué d’un toit, ses portes et fenêtres et un mûr. Le toit révèle que la culture doit être au cœur de l’Agenda Africain, car elle est la clé de notre développement, va dire l’auteur. Cependant, selon Moussa Mara, nous devons être maîtres de notre destin en faisant de notre culture un pont pour la future génération. Les portes et les fenêtres du livre nous invitent à garder notre sens dans le cadre de la mondialisation, car l’accès aux biens va être de plus en plus facile, mais les hommes ne vont pas être heureux, va-t-il faire remarquer. Selon lui, la culture est un antidote important. Deux chapitres font partie du mur du livre où l’auteur va expliquer que la culture est un facteur de développement économique. Pour ce faire, l’auteur demande une prise de conscience. « Il faut que l’Afrique travaille afin de trouver son influence culturelle », a indiqué Moussa Mara. Dans le livre, une partie parle de l’intégration Africaine, car pour M. Mara, la culture est une voie pour accélérer l’intégration, un moyen contre le radicalisme et la violence. Selon lui, il faut que les élites se convertissent pour que la culture devienne une réalité. Et, pour ce faire, la culture a besoin de soutien, de subventions pour aller au-delà des pays, a fait savoir Moussa Mara. « Je crois aux cultures mondiales », va indiquer l’ancien premier ministre. Il a proposé de faire du ministère de la culture, un ministère régalien et de le confier aux acteurs de la culture.
Fakara Faïnké
Source: Lerepublicainmali