Le Mali, quoiqu’on dise, repose et reposera sur une jeunesse de plus en plus consciente et entreprenante. Il est vrai que des brebis galeuses sont encore dans la nature, en grande proportion d’ailleurs, mais la place centrale réservée aux jeunes est bien au delà d’une volonté politique.
Lors de son élection, IBK s’est engagé à faire de son second mandat, une chance dédiée à la jeunesse. Tous les candidats ont d’ailleurs pris le même engagement dans une campagne menée de bout en bout par ces mêmes jeunes.
Mais aujourd’hui, comme hier d’ailleurs, d’autres agitateurs, au sein de la jeunesse, tombent dans une dynamique à la fois mensongère et délictuelle. Selon nos informations, Moussa Léo Thienta, depuis des années, s’est illustré par des actes d’escroquerie et même de chantage selon une plainte introduite contre lui au tribunal de grande instance de Bamako, non moins instance du pôle économique et financier.
Selon une source judiciaire, il lui est reproché d’avoir indûment perçu la somme de huit cent soixante quatorze mille francs (874.000 FCFA) pour le compte d’une association dénommée (Mouvement National pour la Libération de la Jeunesse). A cet effet, il avait fait une décharge dans laquelle il reconnaît avoir perçu les fonds le 12 Juillet 2019. C’est bizarre qu’une simple conférence de presse puisse coûter autant pour une jeunesse soucieuse.
Autre éclat de folie, le 23 Juillet 2019, Moussa Léo Thienta, toujours en Juillet 2019, s’est fait payer indûment, la somme d’Un million six cent quatre-vingt cinq mille francs (1.685.000) pour le compte cette fois d’une organisation fictive « Groupe Citoyenneté et Droits Humains ».
Dans le Premier comme dans le deuxième cas, aucune base légale n’accompagne les structures au nom desquelles les fonds sont engagés. Après enquêtes, ces dysfonctionnements ont été constatés et dénoncés à la justice.
Mais là où Moussa Léo Thienta apparaît incroyable, c’est d’avoir aussi, selon nos informations, sollicité l’accompagnement du département des Sports à hauteur de plus de 82 millions de FCFA pour des missions au centre d’un Mali embrasé.
Aujourd’hui, le vent qui souffle rassure les maliens. Ça réconforte le chef de l’Etat et encourage ses hommes de confiance. Depuis le 21 Octobre 2019, Moussa Léo Thienta médite sur sort à la MCA de Bamako suite au mandat de dépôt émis par le premier substitut du procureur de la commune lll.
Aujourd’hui, d’autres groupes de jeunes pensent que depuis deux ans, l’actuel bureau du CNJ serait illégal. Un bureau qui est en place il y’a plus de deux ans. Qu’est ce que l’actuel ministre détient comme responsabilité puisqu’il n’est en poste que depuis Mai 2019.
Au regard de plusieurs éléments dont nous disposons, l’inculpation et l’incarcération de Moussa Léo Thienta ne sauraient être fortuites. En attendant la tenue du procès le 3 Décembre prochain, d’autres éléments plus accablants sont étudiés afin que personne n’abuse plus des jeunes ou de leurs causes.
Affaire à suivre
Source: Le Figaro du Mali