Cette situation laisse persister plusieurs mystères et interrogations autour de l’agression du président de transition. Pourquoi n’a-t-on pas informé au préalable, l’admission de l’auteur du forfait, dans les structures hospitalières qu’après son décès ? L’identité de l’agresseur, pas encore connue officiellement, et il n’a durant tout ce temps, été présenté à aucun juge. Que faisait-il alors entre les mains des hommes de la sécurité ? S’agissait-il de la sécurité présidentielle ? De la sécurité d’Etat ? Ou de la police ? Qui le détenait jusqu’à son admission à l’hôpital ?
De quoi a-t-il été hospitalisé avant le décès, reste autant un mystère que les causes du décès.
La justice driblée dans l’affaire. Puis que, une procédure judiciaire déjà ouverte, laissait présumer que le tribunal de la commune 2, qui a ouvert une enquête, était plus proche du dossier. Mais visiblement, le communiqué du gouvernement prouve le contraire, et indique que l’exécutif savait plus que la justice dans cette affaire.
Par ailleurs, ce scenario dramatique, qui a tout pour être érigé en affaire d’Etat, laisse spéculer plusieurs doutes. Cela au vu du manque du moindre détail sur le présumé auteur de l’agression. Pour le moment, les informations restent sevrées, même au média d’Etat sur l’identité de l’agresseur. Le portrait de cet inconnu qui a voulu attenter à « la stabilité de la transition », selon les autorités, devra être dévoilé aux maliens.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews