Le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Me Jean-Claude Sidibé a bouclé en début de semaine une visite de terrain qui l’a conduit respectivement dans les régions de Mopti et de Ségou. A Ségou, la délégation qui comprenait le Directeur Général de l’APEJ, M. Yaya Dao, a été accueillie à Barbé le dimanche 12 janvier par les autorités régionales et la famille de l’emploi et de la formation professionnelle au grand complet.
Le lundi 13 janvier dernier le Ministre a présidé à l’Alliance Franco-Malienne de Mopti la cérémonie de lancement des formations en entreprenariat des jeunes non diplômés ou faiblement diplômés du PROCEJ, soit la 4è vague de ce programme. Le Ministre Sidibé avait autour de lui pour la circonstance outre ses proches collaborateurs, le conseiller aux affaires administratives et juridiques du Gouverneur de la Région de Mopti, le Directeur Général de l’APEJ M. Yaya Dao, le Coordonnateur du Projet M. Drissa Ballo, les Chefs de services régionaux, les élus et la hiérarchie des forces de défense et de sécurité. Au titre des bénéficiaires, les jeunes étaient nombreux à la cérémonie.
Promouvoir l’emploi-jeune par la solution entrepreneuriale
Dans son mot de bienvenue, le Maire adjoint de Mopti s’est félicité de l’attention particulière portée à sa collectivité nonobstant la situation difficile du pays et de la région en raison de l’insécurité qui a déstructuré et altéré les piliers de l’activité économique comme l’élevage, l’agriculture, la pêche et le tourisme.
Dans son exposé qui a suivi un film de témoignages de certains bénéficiaires d’une durée de 4 mn, le Directeur Général de l’APEJ a expliqué que la sous-composante exécutée par sa structure depuis 2015 a pour objectif de promouvoir l’emploi-jeune par la solution entrepreneuriale. Elle va donner une chance inouïe aux jeunes déscolarisés, peu ou pas diplômés comme aux autres jeunes diplômés. La composante Entreprenariat niveau 1 est prioritairement destinée aux sortants d’une autre composante et aux jeunes déscolarisés, peu ou pas diplômés. A ce titre 3 000 micros entreprises seront appuyées ou créés pour un total d’environ 6 000 emplois dont 40 à 50% de jeunes femmes pour un coût de 3 milliards de fcfa.
Pour jouer toute sa partition, l’APEJ s’est attelé à la création du Comité de projet, la signature de l’accord de don subsidiaire, la tenue régulière des réunions du comité de projet, la création d’un vivier de 65 formateurs en entrepreneuriat des jeunes non scolarisés ou déscolarisés, la formation de 10 000 jeunes sur l’ensemble du territoire, la remise de capital/fonds de démarrage à 3 615 jeunes, le suivi-accompagnement sur 12 mois.
A la faveur de la revue à mi-parcours du PROCEJ jugée très satisfaisante pour ce qui concerne le volet de l’APEJ, il a été décidé de lui octroyer de nouvelles ressources en vue de former en entreprenariat les sortants des dispositifs de la DNFP et du FAFPA et allouer des kits à certains d’entre eux.
3 000 jeunes sélectionnés dans toutes les Régions dont 40% au nord
La vague 4 visera à former des jeunes candidats au fonds d’amorçage et sortants du programme décentralisé de formation de courte durée et de l’apprentissage mis en œuvre par la DNFP et le FAFPA.
Pour cela, l’APEJ s’appuiera sur le vivier de 65 formateurs pour la formation à l’entreprenariat à partir du niveau 1 de 2 500 jeunes (1 667 du Dispositif DNFP et 833 du dispositif informel du FAFPA) puis l’entreprenariat de niveau 2 pour 500 jeunes sortants du dispositif formel du FAFPA. Il s’agira également de remettre le fonds d’amorçage à 1 200 d’entre eux, accompagner vers le système de crédit à travers la mise en place d’une ligne de garantie pour 720 de ces entreprises bénéficiaires du fonds d’amorçage, assurer le suivi accompagnement des nouvelles entreprises par des prestataires privées pendant 12 mois (ONG et Bureaux d’études), mettre à jour 1 060 plans d’affaires des vagues 1 à 3 déjà bénéficiaires de kits pour solliciter un financement complémentaire au FARE et renforcer 500 micro ou petites entreprises (vagues 1 à 3) portées principalement par des femmes et personnes handicapées.
Conformément aux secteurs prioritaires du PROCEJ, 77% des bénéficiaires évoluent dans le secteur de l’agroalimentaire suivi de l’artisanat qui occupe 15% des bénéficiaires contre 2% pour les BTP et 6% pour le Commerce. Malgré la situation sécuritaire, les bénéficiaires des Régions du Nord représentent 40% de l’effectif total.
L’APEJ félicitée pour ses performances dans la gouvernance du Projet
Dans son discours de lancement, le Ministre Sidibé a remercié les partenaires du Projet dont la Banque Mondiale, l’UCP du PROCEJ, l’APEJ et les ONG pour la qualité de la gouvernance du Projet. Il a souligné que notre pays a l’un des taux de croissance démographique les plus élevés au monde avec une moyenne de 3% et plus de 6 enfants par femme. Cette pression démographique a logiquement des conséquences sur l’emploi notamment celui des jeunes qui constituent la frange la plus importante de la population.
Les jeunes du Mali comme à Mopti sont confrontés à des défis d’employabilité profondément enracinés et aggravés par la crise de 2012. Les entrepreneurs potentiels notamment les jeunes font face à plusieurs contraintes pour réaliser leur rêve. C’est justement à ce niveau, dira t-il, que le Gouvernement du Mali à travers le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a positionné l’APEJ dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement des Compétences et Emploi des Jeunes (PROCEJ).
Ainsi sur la base d’un accord de don subsidiaire, le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a bien voulu confier à l’APEJ un montant de 5 millions de dollars soit 2,5 milliards de FCFA.
En effet, en décidant de dédier le mandant 2018-2023 à la jeunesse, à son employabilité et à son épanouissement, les plus hautes autorités poussent tous les acteurs à être plus ambitieux face aux défis du chômage des jeunes et à la rareté des ressources financières pour soutenir l’entreprenariat.
En effet, l’objectif de développement du PROCEJ consiste à améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emploi créées par le secteur privé pour les jeunes au Mali. Ce projet s’articule autour de trois composantes à savoir l’éducation et la formation pour l’employabilité; la création d’emplois par le secteur privé pour les jeunes et le renforcement des capacités institutionnelles et de Gestion du Projet. De façon spécifique, le projet vise à créer des opportunités de création d’emplois pour les jeunes à travers l’entreprenariat et l’appui aux PME.
Des microentreprises résilientes
Les appuis qui seront apportés à ces jeunes comprennent la sensibilisation sur les questions de l’entreprenariat, l’encadrement sur l’élaboration de plans d’affaires simples, et la fourniture de fonds de démarrage (dotation en capital d’environ 300 000 FCFA) tout en facilitant l’accès au microcrédit, l’assistance opérationnelle et l’encadrement sur 12 mois.
Des résultats probants ont été engrangés par l’APEJ au cours de la première phase du PROCEJ. En effet, l’APEJ a formé 10 000 jeunes sur les concepts de base de l’entreprenariat niveau 1 parmi lesquels 6 000 jeunes ont reçu une formation approfondie en entreprenariat (niveau 2) et 3 615 jeunes ont bénéficié de kits / fonds de démarrage dont 1 865 femmes soit 52% (sur une prévision de 40%) contre 1 750 hommes.
Une enquête de suivi des bénéficiaires du volet APEJ réalisée en 2019 sur les deux premières vagues fait ressortir que près de 85% des micros entreprises créées sont toujours en activité. Aussi, une évaluation de 500 entreprises à renforcer est en cours depuis quelques semaines. L’Objectif de développement du Projet de Développement des Compétences et Emploi des Jeunes consiste à « améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emploi créées par le secteur privé pour les jeunes au Mali.
Avant de quitter Mopti, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle a visité un élevage financé par le PROCEJ à Mopti. Le jeune promoteur compte dans sa petite ferme quelques têtes de bovins.
Promouvoir l’insertion des jeunes au centre à travers l’approche HIMO et les kits d’emplois
Le Ministre et sa délégation se sont rendus en compagnie des autorités régionales à Konna, 65 km de Mopti. Globalement les projets en cours à Konna visent à prévenir l’enrôlement des jeunes dans l’économie clandestine avec l’appui du PNUD, de la FAO et ONU Femmes
Le Ministre Me Jean Claude Sidibé a visité sur place, le chantier école de la réalisation d’une piste rurale à Konna exécutée par l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes. Il était assisté pour l’occasion du représentant du Gouverneur de la 5è région, d’une équipe de l’unité de coordination du PROCEJ, du Directeur Général de l’APEJ M. Yaya Dao et des autorités locales dont le Maire.
Le Projet « Emplois et Jeunes pour la paix » a été initié par le gouvernement malien et ses partenaires et financé par le Peace Building Fund (Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies) en vue de créer des opportunités pour stabiliser la zone centre.
Le projet est basé sur l’hypothèse que l’épanouissement économique des jeunes, couplé avec leur épanouissement social et « politique » au sein des communautés par un rôle accru dans la prise de décision, est à même de réduire l’implication de certains d’entre eux dans la violence armée et peut un facteur de stabilité et de pacification du Mali.
Il est mis en œuvre conjointement entre l’équipe pays du Système des Nations Unies au Mali à travers le PNUD, la FAO et l’ONU Femmes en étroite collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle et les collectivités territoriales dans deux cercles de la région de Mopti et où des interventions complémentaires d’autres acteurs sont prévues.
Il vise dans sa composante amélioration de la situation économique l’emploi saisonnier de 500 jeunes à risque à travers leur engagement dans les travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et 400 dans les activités génératrice de revenus (AGR) au niveau de six communes des cercles de Mopti et Tenenkou.
Un investissement de près de 200 millions fcfa
La mise en œuvre de ces activités par le ministère à travers l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) sera faite dans ces 06 communes des cercles de Mopti et de Tenenkou à savoir Konna, Korombana, Ouroubé-Doundé, Tonguéré-coumbé, Diafarabé et Ténenkou pour un montant global de 177 429 760 FCFA.
L’objectif est d’améliorer la situation économique des jeunes marginalisés dans la région de Mopti à travers la mobilisation et l’encadrement des 500 jeunes dans les travaux à Haute intensité de Main d’œuvre et l’octroi de micro- subvention aux 400 jeunes dont 160 filles. En outre, 4 unités de transformations seront mises en places pour la transformation des produits locaux.
Le projet étant basé sur une approche participative, il a été jugé nécessaire de procéder d’abord à la mise en place des comités de suivi dans chaque commune. Ledit comité est chargé de mettre en œuvre toutes les activités afférentes au projet. Il s’agit de la sélection des jeunes, l’identification des activités HIMO, le suivi et le déroulement des travaux. Tous les comités communaux ont été mis place dans les 6 communes d’intervention.
Conformément à l’idée du projet qui vise à promouvoir une approche participative, le choix a été donné à chaque commune d’intervention du projet d’identifier les activités HIMO à réaliser dans les communes. Ce travail a été fait en amont selon le besoin des populations en rapport avec le comité de suivi mis en œuvre dans chacune des communes bénéficiaires du Projet.
La situation des activités HIMO porte sur le traitement des nids de poule de la route Konna-Balèwo et la canalisation des eaux usée. A Oroubé-Doudé, il porte sur la réfection de la route Sendegué-Barkanelbi long de 10 Km (remblayage des trous) et la Réfection de la route Sendegué-Barkanelbi long de 15 Km (déblayage des cailloux). A Korombana il s’agit du désensablement de la route principale de Korentzé et l’organisation des journées de salubrité. A Tenenkou le projet porte sir le débouchage du quai de Tenenkou, la protection de la digue de ceinture de Diafarabé long de 3 ainsi que le curage et nettoyage des caniveaux. A Toguéré il porte sur le désensablement du fleuve à Diaka « Maayokumbe »
Dans la commune rurale de Konna, les activités ont été lancées le 14 décembre 2019 en présence des autorités communales, des organisations de femmes et de jeunes ainsi que du comité de suivi des activités dudit projet.
Formation pour l’acquisition de compétences pour les collectivités
Les Autorités administratives en charge de la commune et les jeunes bénéficiaires ont apprécié cette initiative de l’APEJ et le Projet PNUD sur le choix porté sur la commune de Konna au regard des opportunités économiques qui devient de plus en plus rare. Au total, près de 60 jeunes dont 42 hommes sont engagés sur le site pour exécuter les travaux de réhabilitation de la piste rurale longue de 3 km. Cette piste est d’une part l’une des voies les plus fréquentées par les populations riveraines de Konna pendant les foires hebdomadaires. Les activités suivantes ont été développées autour du projet : traitement des nids de poule, remblayage et dallage, transport de latérites et graviers sur le site par les jeunes à travers les charrettes d’une distance de 8 km, désherbages de la piste pour faciliter la visibilité, transport d’eau par les groupes femmes engagés sur le site; arrosage.
Au cours de sa visite, le Ministre a procédé à la remise symbolique de kits agroalimentaires au Groupement de femmes bénéficiaire des interventions de l’APEJ et du PROCEJ. La formation des cent femmes a été assurée par le PROCEJ et les kits par l’APEJ. Le Maire de Konna a remercié le Gouvernement à travers le Ministre Jean Claude Sidibé et l’ensemble des partenaires pour ces différents projets au bénéfice de sa collectivité. Il s’est engagé à accompagner les femmes dans le cadre des besoins de formation professionnelle en savonnerie et teinture notamment. La population locale sortie massivement a manifesté sa satisfaction à travers un accueil mémorable. Les femmes ont également exprimé leur grande satisfaction.
Visites sociales à Konna
En marge des cérémonies officielles, le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle s’est rendue dans la famille Kébé pour présenter ses condoléances suite à la perte de l’ancien Directeur Général de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes décédé le 12 mai 2019 à Bamako et qui repose depuis à Konna.
Après la famille Kébé, le ministre a rendu les honneurs au chef de village assisté de ses conseillers au nom du Président de la République et de l’ensemble du Gouvernement. L’assemblée a fait des bénédictions pour la nation et le retour de la paix et de la quiétude.
Visite de centres de formation à Ségou
A Ségou, le 14 janvier 2020, le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Me Jean Claude Sidibé visite le centre de formation professionnelle Maridié Niaré. Ce centre accueille 100 apprenantes. Avant de quitter le centre, le Ministre a engagé ses structures techniques à accompagner le centre en termes d’apprenants, de suivi et d’insertion professionnelle.
Le Ministre s’est ensuite rendu au centre de formation professionnelle du camp militaire de Bapho (créé en 2010). Ce centre réalisé grâce au concours de la coopération germanique est spécialisé en mécanique auto, électricité, maçonnerie, soudure, menuiserie bois pour une capacité 120 apprenants. Il est bien équipé pour la pratique, mais manque d’effectifs en raison surtout d’un malentendu avec les écoles privées.
Les élèves en formation initiale sortent avec des diplômes de niveau CAP en Mécanique automobile, Electricité bâtiment, Maçonnerie. Et ceux qui suivent une formation continue obtiennent des diplômes de Menuiserie bois et formation des bourreliers ou encore de Mécanique générale et soudure. Le centre a déjà formé 165 sortants. Deux promotions de 54 apprenants sont en cours présentement.
La contribution du Génie se fait essentiellement à travers des travaux de BTP en termes d’exécution et d’études. Cette contribution au développement s’étend au sens du schéma défini dans les différents programmes d’activités du gouvernement à savoir l’accomplissement des activités qui concourent aux objectifs d’un programme sectoriel du gouvernement.
La devise du génie militaire est « Construire – Parfois détruire –Toujours servir ». Ce centre est reconnu non seulement par le milieu professionnel, mais aussi par le Ministère de l’Education Nationale comme un moteur actif du développement socioprofessionnel au Mali. Il accueille aussi bien les militaires que les civils.
Le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle a ensuite visité une université agricole privée dénommée ESAP en présence du maire de Pelengana, Mme Mariam Bamba, le représentant du Gouverneur, plusieurs autres personnalités dont le président du conseil régional. L’Ecole supérieure privée Agro Sylvio Pastorale ou AGRI SUP a vu le jour en 2019 sous l’égide de M. Jules KONE son promoteur. L’université est bâtie est bâtie sur 0,5 ha, une ferme de 2,5 ha pour les applications en productions végétale et animale a été aménagée ainsi qu’une résidence pour les formateurs.
Au cours de la cérémonie, l’ancien Secrétaire Exécutif du CILSS, le Professeur Alhousseïni Bretaudeau a été investi premier Président de l’Université par le Ministre qui lui a remis la toge et le bâton de commandement. Après AGRI SUP, le ministre a visité deux micros entrepris avicoles financés par le PROCEJ. Il a encouragé les jeunes promoteurs à davantage d’abnégation.
Rencontre avec les services techniques régionaux
La délégation du Ministre s’est rendue le mardi 14 janvier 2020 à la Direction régionale de l’emploi et de la formation professionnelle (DIREFOP) de Ségou. Sur place, le ministre Sidibé a échangé avec les directeurs régionaux et les responsables des projets et programmes. Le représentant du syndicat a également abordé certaines doléances dont l’intégration des contractuels.
Au cours de cette rencontre, la direction régionale de l’emploi et de la formation professionnelle, l’APEJ, l’ANPE, le FAFPA, ACEFOR et LUX DEV ont exposé les bilans de leurs réalisations en 2019, les perspectives et les difficultés. Le Coordonateur régional de l’APEJ a mis l’accent sur les stages offerts aux jeunes dont essentiellement les jeunes femmes, le financement des projets notamment à travers Lux Dev et le PIC III avec un taux de remboursement de 95%, la sensibilisation à l’entrepreunariat.
Le président du Conseil régional M. Yaya Bamba, a pris part à cette rencontre en axant son intervention sur la synergie d’actions avec les services du Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle dans la Région.
Source : CICOM APEJ