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MOPTI : Faso Dambé Ton mobilise pour la réconciliation et la cohésion sociale

Engagée dans une mission de sensibilisation, l’Association ‘’Faso Dambé Ton’’ a fait de la réconciliation et de la cohésion sociale entre les communautés son cheval de bataille. Elle vient de tenir une importante rencontre dans ce sens à Mopti, les 20, 21 et 22 Juillet 2019.

 

Préoccupée par la cohésion dans le pays, l’Association “Faso Dambé Ton“’ a eu une rencontre avec les combattants armés en forêt à Mopti, les chasseurs combattants à Ségou et à Mopti. Elle en a profité pour mener des démarches auprès des autorités administratives, des légitimités traditionnelles, religieuses et la société civile. Des actions de l’Association Faso Dambé Ton qui concourent au retour de la paix et du vivre ensemble dans notre pays.

 

“Nous ne demandons pas d’oublier toutes les exactions commises de part et d’autre. Nous demandons de pardonner pour aller de l’avant ! Toutes les guerres, tous les conflits, quel que soit leur duré, même les guerres de cent ans, ont tous pris fin autour d’une table de négociation”, a laissé entendre le vice-président de l’Association Faso Dambé Ton, Issa Macalou. C’était à la faveur de la conférence intercommunautaire de réconciliation et de cohésion sociale entre communautés organisée à Mopti, les 20, 21 et 22 Juillet 2019.

Soucieuse de la paix sociale, Faso Dambé Ton s’active pour la recherche de solutions aux conflits fratricides et destructeurs entre les fils du pays. A cet effet, depuis 2015, elle est sur le terrain et prêche la paix et le vivre ensemble.

A en croire M. Macalou, des missions ont été effectuées à Niono, Macina, Teninkou, Djenné, Douentza, Tanafadala, à Niawodjé qui ont permis d’avoir des échanges avec des combattants peuls, dogons et les notabilités. Toute chose explique-t-il, qui a permis de pacifier la zone de Ségou dans une première phase.

L’objectif visé par Faso Dambé Ton, précise son vice-président, “est de pouvoir inscrire tous les protagonistes armés dans un processus pérenne de paix et de cohésion sociale“.

“Nous appelons nos frères peuls, dogons, bambaras … qui ont pris les armes de rejoindre le camp de la paix car les armes ont toujours détruit ce que les hommes ont construit. Seul le dialogue peut nous permettre de vivre ensemble et de construire notre nation dans l’entente, la paix et la cohésion sociale. Chaque arme achetée enrichit les occidentaux, les permet de construire leur pays pendant que nous, nous nous entretuons et détruisons notre pays“, a lancé Issa Macalou, à ses interlocuteurs de Mopti.

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