Établi sur la base de 3 500 entretiens menés en janvier-février 2016 dans 16 pays, il révèle les grandes préoccupations de celle-ci, au premier rang desquelles se trouvent Daesh et l’omniprésente menace terroriste.
Daesh
77% des sondés se disent préoccupés de la montée en puissance de Daesh; 25% n’arrivent pas à comprendre comment l’on peut vouloir le rejoindre; 52% (47% en Afrique du Nord)pendent que la religion joue un rôle trop important dans la région. Implanté dans cinq pays de la zone, menaçant partout, l’Etat Islamique (EI) son terrorisme et celui de ses semblables sont la grande préoccupation des jeunes arabes même si 13% d’entre eux estiment qu’ils pourraient le soutenir s’il ne faisait usage d’une telle violence.
Le chômage
C’est la grande préoccupation de 36% des jeunes interrogés. En Tunisie, ils sont 56% à se dire sceptiques quant à la possibilité de trouver du un travail dans leur pays. les Emirats arabes unis représentent le premier eldorado, 22% des sondés déclarent qu’ils aimeraient y vivre. Pour près de 25% des jeunes arabes, c’est l’absence de perspectives et d’emplois qui pousse certains à rejoindre le jihad. Le chômage vient au troisième rang de leurs préoccupations, derrière Daesh et le terrorisme, et seuls 44% d’entre eux pensent pouvoir trouver de bonnes opportunités d’emploi dans leur pays.
Les crises régionales
Ils ne sont que 23% à se dire préoccupés par le conflit israélo-palestinien et 17% par la menace d’un Iran nucléarisé. alors que a guerre civile frappe quatre pays de la zone, les troubles intérieurs inquiètent 34% des sondés. Pour 72% des jeunes, schisme entre sunnites et chiites est un facteur important des tensions régionales. L’arabie Saoudite est perçue comme le premier allié des pays sondés, quand 52% considèrent l’Iran comme leur ennemi. Vus comme un ennemi par 93% des jeunes Irakiens, les Etats Unis sont un allié pur 66% des Nord africains.
Les Printemps arabes
Ils ne sont que 36% à estimer que le Printemps arabe a amélioré les choses, contre 72% en 2012. une part qui tombe à 24% en Tunisie et à 14% en Lybie. Pour 53% des personnes interrogées, il vaut mieux préserver la stabilité que la démocratie. Une proportion qui passe à 58% chez les jeunes Nord-Africains
Source: Jeune Afrique
