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Mon mot à dire : toujours le même mode opératoire

L’après-signature du 20 juin par la Cma risque d’être difficile et très périlleux pour le gouvernement malien. Après avoir exclu les jihadistes des négociations d’Alger, ces derniers haussent le ton avec la multiplication des attaques des positions des Fama sur l’ensemble du territoire national et avec le même mode opératoire. Ces jihadistes se réclament d’Ansar Eddine d’Iyad Ag Ghali.

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Après l’attaque de Misséni dans le sud du pays, plus précisément dans la région de Sikasso, c’est la ville de Nara qui vient d’être attaquée samedi dernier par les jihadistes qui écument la forêt de Wagadou. Si les forces de défense et de sécurité ont vaillamment riposté à l’attaque en protégeant leurs positions, l’attaque des jihadistes a néanmoins occasionné la mort de trois soldats. Aujourd’hui, il ne suffit pas aux Fama de défendre leurs positions, mais de tout mettre en œuvre pour ne pas être l’objet des attaques.

Ces bandits ont, à chaque attaque des positions des Fama, fait des infiltrations à motos, avant d’attaquer. Ce mode opératoire des jihadistes étant bien connu de nos soldats, il devait faire l’objet d’une attention particulière. Les Fama doivent veiller sur les postes de contrôle et les entrées des villes à fouiller et à identifier chaque passager. De par les nombreuses infiltrations des jihadistes à pieds et à motos, un contrôle régulier et vigoureux doit s’imposer au niveau des postes de contrôle.

Il est réellement temps que les Fama sortent de l’amateurisme et faire face aux défis de la sécurité des villes et des populations. Encore qu’il faudra un véritable service de renseignements pour contrer les attaques  de ces bandits à nuire à la vie des populations. À chaque fois, ce sont les villes frontalières qui font l’objet de ces attaques.

Il est grand temps pour les autorités de prendre la question sécuritaire à bras le corps. Nos autorités politiques et  militaires doivent prendre au sérieux les menaces jihadistes. Puis, renforcer les postes de contrôle et les camps militaires des villes frontalières en hommes et en matériels. Sans ces mesures, il serait difficile d’éradiquer le terrorisme de notre pays.

Le BORGNE 

Source: L’Oeil du Mali

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