Il s’agit là de la première incursion de l’Asecna en Afrique de l’Est. « C’est la décision la plus politique qui a été prise lors de cette assemblée », confie à Jeune Afrique Mohamed Moussa, le directeur général de l’organisation depuis 2017 (il a été réélu en 2020). Un mouvement d’élargissement appelé à se poursuivre, assure le dirigeant, selon lequel l’objectif serait de voir « l’ensemble des États africains se regrouper au sein de l’Asecna pour assurer une harmonisation de la gestion des espaces aériens sur le continent ». « J’ai bon espoir que l’adhésion du Rwanda ouvre la porte très rapidement à d’autres candidatures », a poursuivi Mohamed Moussa.
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En ligne de mire prioritaire, les six pays « dont l’Asecna gère déjà, de fait, l’espace aérien, et qui n’ont jamais adhéré pour des raisons historiques ou politiques, comme la Gambie », indique Mohamed Moussa, pour qui il serait « tout naturel » que ces pays rejoignent l’organisation, qui compte donc, en attendant la finalisation de la candidature de Kigali, 18 États membres, dont la France.