Dans le cadre des élections communales du 20 novembre, le président des Associations pour le Mali (APM), Mohamed Ali Bathily, a animé une conférence de presse pour présenter les candidatures de l’association. C’était jeudi 3 novembre dernier, au siège de l’association.

Selon le conférencier, à l’occasion des élections communales, des militants des APM ont décidé de se présenter à ces joutes électorales. Ces candidatures sont motivées par la volonté de ceux-ci de s’impliquer dans la gestion des mairies qui se sont caractérisées par des scandales fonciers pendant les dernières décennies. « Ils ont décidé d’aller à la recherche des voix de nos concitoyens afin d’assainir la gestion foncière de nos différentes localités », a-t-il précisé.

Il ajoutera que les candidats APM se sont présentés dans 16 communes. « Nous sommes en alliance dans dix communes. Et dans six communes, nous sommes partis en liste propre, sans aucune alliance », a-t-il laissé entendre.

Le conférencier a rassuré les candidats de l’accompagnement sans faille du bureau national des APM afin de concrétiser cette volonté. « Vous pouvez compter sur notre appui moral et matériel pendant tout le long de cette élection de proximité », a-t-il mentionné.

Par rapport à la question relative à la création d’un parti politique sur les cendres des APM, le conférencier a rappelé que plusieurs dispositions de nos textes prévoient la création des associations à caractère politique. À ce titre, les APM resteront longtemps les APM, car les défis à relever sont encore énormes entre autres : la lutte contre la spéculation foncière, la lutte pour l’accès de nos populations à l’éducation et à la santé ainsi pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos concitoyens et de la promotion de la bonne gouvernance.

En réponse à la question de l’alliance des APM avec certains partis politiques de l’opposition, Me Mohamed Ali Bathily dira que le RPM ne s’est pas beaucoup accommodé avec les APM. « S’il y a un parti qui a essayé de détruire les APM c’est bien le RPM. Les démissions de la mouvance présidentielle, c’est le problème du RPM. Nos candidats sont en alliance avec des personnes qui travaillent pour le Mali et non pour une formation politique », a-t-il conclu.

Mama PAGA