Pour protéger nos mœurs et moraliser la communication publique, le Collectif des Associations des Marchés de Bamako compte mener une lutte implacable contre la dégradation des mœurs et les écarts de langage envers les Responsables et les personnes âgées.
La vie publique dans notre pays et, singulièrement à Bamako, est caractérisée par la dégradation des mœurs et les écarts de langage envers les Responsables et les personnes âgées.
Aujourd’hui, il est regrettable et amer de constater que les injures et les actes très grossiers, tels les images offrants de la pudeur et de la souillure, se perpétuent du jour en jour sur les réseaux sociaux dans notre pays. N’en parlons pas en cette période de révision constitutionnelle et de référendum, où des gens s’adonnent à des comportements vils. Tantôt, ce sont les autorités politiques du pays, tantôt ce sont les Religieux ou les personnes du troisième âge qui sont victimes de ces aberrations.
Cet état de fait, très déplorable, ternit sans doute l’image du citoyen malien dont la culture et la tradition, mais surtout la religion, ne tolèrent point. Ces actes aberrants, vils et immoraux portent gravement aujourd’hui atteinte à la quiétude sociale dans tout Bamako.
Cette situation est incompatible avec notre culture, notre tradition, notre religion et nos valeurs ancestrales.
Eu égard à cette situation abaissante qui n’honore point notre société, il s’avère indispensable que des mesures idoines prises par la Haute Autorité de la Communication (HAC) soient soutenues pour moraliser la vie et l’art de communiquer publiquement au Mali.
Pour accompagner la HAC, le Collectif des Associations des Marchés de Bamako ont animé une conférence de presse, à titre de séance de travail, le samedi 8 juillet 2017, à l’immeuble Simpara Center du Marché Dabanani. Le but initial est d’éclairer la lanterne des Hommes de médias sur les dispositifs d’ordre règlementaire en perspective dans le cadre de la lutte implacable que la plateforme entend déclencher.
Cette conférence de presse a été animée par le Président du Collectif, Salif Simpara, en présence de ses adjoints Gaoussou Djéry Coulibaly, Oumar Traoré et Ousmane Diaby assistés par le DG de la Police régionale, Siaka Sidibé.
Selon le Président de cette plateforme des quatre grands marchés du centre-ville de Bamako (Dabanani, Marché Rose, Dossolo Traoré et Dibida), cette séance de travail, placé sous le thème « Protection de nos mœurs et la moralisation de la communication publique », entend définir les formes de sa contribution à l’éradication du phénomène de la dégradation de nos mœurs, us et coutumes sous l’effet de la communication publique.
Aux dires du Président du Collectif, Salif Simpara, cette lutte passera par d’intenses campagnes d’information et de sensibilisation aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays pour mettre fin à cette gangrène. Comment comprendre que des individus maliens arrivent souvent à s’en prendre gratuitement aux personnes âgées, à l’autorité morale, religieuse, politique et traditionnelle à l’instar du Chef de l’Etat de notre société ? Où va-t-on sous la direction conduite de cette génération ?
«Nous, Collectif des Associations des Marchés de Bamako, soutenons vivement la HAC dans ses missions de tous les jours», a indiqué le Secrétaire Général du Collectif.
Pour le Premier Vice-président, Gaoussou Djéry Coulibaly, la délinquance juvénile, le vol et l’irrespect, les écarts de langage sont légions au Grand Marché de Bamako. Ce qui nécessite ainsi l’intervention des services de sécurité.
Du côté du Directeur régional de la Police, Siaka Sidibé, les parents doivent à leur niveau jouer leur rôle qui demeure très fondamental, avant que celui des forces de sécurité vienne mettre fin au phénomène.
C. ADOHOUN
Par L’Observatoire