La Chambre des experts évaluateurs immobiliers du Mali (CEEIM) est en quête d’un cadre juridique pour assainir le secteur immobilier. Selon son président Mody Coulibaly la corporation fait face à d’énormes difficultés qui font que certaines personnes usurpent le titre.
La CEEIM a tenu sa 2e assemblée générale ordinaire le samedi 2 décembre 2017 au CNPM. Elle a réuni l’ensemble des membres de la corporation et les représentants de plusieurs ordres professionnels. L’ordre du jour a porté sur la relecture des statuts et du règlement et la mise en place d’un nouveau bureau.
Mody Coulibaly a demandé que cette instance mette l’accent sur les difficultés qui bloquent le bon fonctionnement de la corporation. A savoir l’absence de décret d’application de la loi portant création de l’Ordre des experts judiciaires, le non-respect des statuts et du règlement par les membres de la chambre et le problème d’appréciation du tableau des experts par les partenaires comme les cours et tribunaux, les banques et établissements financiers.
A l’en croire, la CEEIM est méconnue du grand public, ce qui fait que certaines personnes usurpent le titre d’expert évaluateur immobilier. M. Coulibaly en a appelé au respect strict des statuts, du règlement et du code de déontologie pour parer à tout désagrément dans le secteur de l’immobilier.
Cette 2e assemblée générale des experts évaluateurs immobiliers a fait un examen des activités de la CEEIM de juillet 2015 à novembre 2017. Elle a fait des observations et recommandations qui visent à assainir et à réorganiser le secteur de l’immobilier au Mali.
Les travaux ont pris fin par la mise en place d’un nouveau bureau. Mody Coulibaly s’est succédé à lui-même. Il dirige un bureau d’une soixantaine de membres pour un mandat de quatre ans.
Zoumana Coulibaly
source: L’indicateur du Rénouveau