La salle de réunion de la Maison des aînés a abrité les travaux de la 2è conférence nationale de l’Alliance pour le Mail ( Apm-maliko) le samedi dernier. Présidée par le président du parti, Modibo Kadiogué, cette conférence nationale a enregistré la présence des délégués, venus de l’intérieur du pays ainsi que des communes du district de Bamako.
C’est par l’exécution de l’hymne national que la conférence a débuté. La conférence nationale, faut-il le rappeler, est l’assise qui se tient entre deux congrès du parti.
Dans son mot introductif, Modibo Kadiogué a remercié les participants de leur presence, avant de les appeler à redoubler d’efforts pour soutenir les autorités de la transition, afin que notre pays retrouve sa quiétude d’antan. Auparavant il a fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes civiles et militaires tombées sur le champ de bataille.
La conference avait à son ordre du jour le bilan du parti, le contrôle des tâches et enfin la vie de la nation.
Notre pays est confronté à plusieurs menaces: securitaires, famine, sociales et politique a rappelé Modibo Kadiogué. ” Notre pays est en danger, car nous sommes en phase de menaces” a déclaré le président de l’APM-Maliko.
“Les sanctions contre notre pays hypothétiquent l’objectif de la transition. Nous appelons la CEDEAO à faire preuve de retenue” a t-il souligné.
Pour lui, l’heure est au rassemblement et à la cohésion sociale, et rappelle que la présente conférence se tient à un moment où notre pays est confronté à cet embargo illégitime et injuste.
“Nous saluons l’engagement de nos militaires qui sont en train d’engranger des succès au bonheur de la population” a estimé Modibo Kadiogué, le président de l’APM-Maliko.
Il estime qu’il n’est pas opportun d’organiser des élections avant toute réforme. “Il faut que cette transition soit la dernière transition dans l’histoire de notre pays. Donc la communauté internationale doit laisser les autorités maliennes continuer à satisfaire les aspirations du peuple malien fortement exprimées lors des assises nationales organisées en fin Décembre passé.
Le président de l’APM-Maliko, estime que le Mali a connu plusieurs ruptures démocratiques. “Autant elles sont toutes condamnables, autant les dysfonctionnements des institutions républicaines et leur perte de légitimité constituent des facteurs indéniables et fondamentaux qui ont justifié lesdites ruptures”.
L’APM-Maliko pense que le contexte actuel du pays demande de nombreuses questions virales pour asseoir de nouvelles Institutions fortes capables de résister aux tentations de détournement des intérêts supérieurs du peuple.
Ainsi pendant cette journée, les délégués se sont aussi penchés sur l’avenir du parti afin de sortir des recommandations fortes.
Seydou Diamoutene
Source : 22 Septembre