Emmerson Mnangagwa, qui va être investi président du Zimbabwe vendredi, a déclaré que le pays est à l’aube d’une nouvelle démocratie.
Il est revenu d’Afrique du Sud après la démission de Robert Mugabe mardi dernier.
“Nous voulons développer notre économie, nous voulons la paix et des boulots”, a scandé la foule.
Au micro de la BBC, la député britannique Kate Hoey qui préside un groupe parlementaire sur le Zimbabwe estime que malgré les préoccupations sur le parcours de Mnangagwa, la communauté internationale doit attendre de le voir en action avant de porter un jugement ou de donner des conseils
“Ce que nous avons vu ces derniers jours a été très encourageant et, en fait, très émouvant pour ceux d’entre nous qui avons été impliqués. Oui, c’est un peu parce que nous savons ce que Mnangagwa a fait, nous savons qu’il n’est pas quelqu’un qui a montré un signe d’adhésion à la démocratie. Je pense que nous devons le traiter maintenant comme n’importe quel autre président”, a indiqué la parlementaire britannique.
Selon elle, cela signifie que la communauté internationale doit voir ce qu’il va faire.
“J’ai toujours de graves inquiétudes sur la façon dont il va se comporter”, a-t-elle conclu.
Source: BBC