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Mise en oeuvre de l’accord: l’ONU constate des progrès

Dans le rapport du secrétaire général de l’ONU, les lauriers tressés au Président IBK pour sa politique volontariste dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, tranchent nettement avec le cinglant désaveu infligé à un Tiébilé DRAME qui présente son pays comme exportateur du terroriste quand la Mission onusienne fait l’apologie de la coopération régionale en la matière.

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Indéniablement, Ban Ki-moon fait la part belle au Président IBK, même s’il lui est associé les chefs des groupes armés ; question certainement de diviser la poire en deux.

Des fleurs à IBK
La reconnaissance de la détermination du chef de l’État à mener le pays vers la stabilité est clairement affirmée : « un an après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali par notre gouvernement et certains groupes armés, et trois ans après le début du déploiement de la MINUSMA, le Mali a nettement progressé vers la stabilité ». Si Ban Ki-moon « applaudit » le Président IBK, c’est pour le rôle moteur qu’il a joué en réussissant au fil d’un an à maintenir le dialogue politique qui a permis d’avancer dans l’application des réformes politiques et institutionnelles. Il salue en particulier l’engagement que le Président KEITA a pris avec les chefs de groupes armés, le 27 février dernier de convenir d’un nouveau calendrier pour la mise en œuvre des principales dispositions de l’Accord relatives aux institutions et à la sécurité.
Ce témoignage du Secrétaire général de l’ONU ne repose aucunement sur la cajolerie, du virtuel ; mais bien sûr, des faits concrets que la Mission onusienne se fait le devoir de présenter. Aussi a-t-il évoqué l’adoption par l’Assemblée nationale, le 31 mars derniers, de la Loi portant révision du Code des collectivités territoriales, qui doit faciliter la mise en place d’administrations intérimaires dans les régions de Gao, Kidal, Ménaka, Taoudéni et Tombouctou.

La bataille des autorités intérimaires
Ban Ki-moon rappelle fort opportunément l’hostilité qui a accueilli cette loi sur les autorités intérimaires dans les milieux de l’Opposition. En effet, fait-il savoir, c’est après une requête en annulation présentée contre cette loi par des membres de l’Assemblée nationale appartenant à l’opposition, que la Cour constitutionnelle a jugée le 5 mai qu’elle était conforme à la Constitution. Toute chose qui permettait au président Ibrahim Boubacar KEITA de la promulguer dès le 10 mai.
Autre progrès qui justifie l’engagement du chef de l’État en faveur de la mise en œuvre de l’Accord, c’est la nomination, au conseil des ministres du 31 mars du nouveau gouverneur de Kidal, qui a prêté serment le 5 mai. Ce, alors que ceux qui ont été nommés à la tête des nouvelles régions de Ménaka (qui faisait jusqu’alors partie de Gao) et Taoudéni (faisant auparavant partie de Tombouctou) ont respectivement prêté serment les 31 mars et 7 avril. Le Secrétaire général souligne les progrès particuliers en informant qu’à la date du 18 mai, trois des cinq gouverneurs avaient été envoyés dans leurs régions respectives dans le nord du pays, de même que 53 % des préfets (17 sur 32).

Le calendrier électoral
Dans le domaine des progrès réalisés sous l’impulsion du chef de l’État, il y a certainement le calendrier électoral qui a également suscité une levée de boucliers au sein de l’Opposition qui ne semble pas donner la preuve de savoir ce qu’elle veut. Pour aller impérativement aux élections, après les prorogations des mandats des actuels maires, le ministre de l’Administration territoriale annonçait, le 12 avril dernier, la tenue d’élections communales le 25 septembre 2016, l’organisation d’un référendum constitutionnel sur la constitution d’un Sénat en novembre 2016 et le déroulement d’élections régionales au premier semestre de 2017.
Pour matérialiser sa volonté de révision constitutionnelle, conformément aux dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, relativement réformes politiques et institutionnelles, le 20 avril, le Gouvernement a publié un décret portant création d’un comité d’experts chargé de la révision de la Constitution.
L’engagement du Président IBK pour réaliser des progrès par rapport aux mesures de défense et de sécurité est également reconnu dans le rapport. En effet, ledit document, dont les propositions seront examinées dans quelques jours, parle de la mise en place du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) chargé de coordonner les patrouilles mixtes et la protection des zones de cantonnement, avec la finalisation de son concept des opérations et l’installation de son quartier général à Gao.

L’opérationnalisation du MOC
Le mérite particulier du Gouvernement est d’avoir mis à la disposition de ce MOC 42 véhicules Pick-up, le 8 avril dernier, pour un coût d’acquisition de plus de deux milliards FCFA. Ce fonds provient des 5 milliards de FCFA que le gouvernement a engagés pour le fonctionnement du Mécanisme.
L’objectif de cette action gouvernementale est de permettre de lancer les patrouilles mixtes dont l’effectif s’élève à 600 éléments, composés de 200 des FAMAS, 200 de la CMA et 200 de la Plateforme.
The last not the least, le 18 mai, rappelle le rapport onusien, le Conseil des ministres a approuvé un nouveau projet de décret sur le Conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité et l’a placé sous l’autorité du Premier ministre.
Par ailleurs, les chefs des groupes armés sont également salués pour quelques actions : fourniture par la CMA, à la Commission technique de sécurité, d’une liste préliminaire de 18 000 combattants devant faire l’objet d’un cantonnement ; soumission, à la fin du mois d’avril par la CMA et la Plateforme de la liste de leurs membres destinés à rejoindre les patrouilles mixtes de Gao ; intégration, le 21 mars, de la Plateforme par le Front populaire de l’Azawad (FPA), mettant ainsi un terme à une bataille de procédure qui a empesté l’air des sous-commissions thématiques.

Tiébilé au pilori
Le rapport du secrétaire général de l’ONU ne fait pas que jeter des fleurs ; mais donne également des orientations claires pour venir à bout du terrorisme qui n’est pas une marque de fabrique de notre pays, qui n’en est pas non plus l’exportateur. Pour lui, la coopération régionale est primordiale pour venir à bout de l’hydre terroriste. D’où, cette mention : « Du 20 mars au 1er avril, l’Union africaine a effectué, avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies, une visite d’évaluation préliminaire au Mali afin d’étudier les mesures envisageables face à l’environnement hostile dans lequel la MINUSMA doit opérer dans le nord du pays. La Commission de l’Union africaine a poursuivi ses efforts pour organiser une évaluation complémentaire avec l’Organisation des Nations Unies, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les pays de la région et d’autres partenaires. Au cours d’une réunion qui s’est tenue à Bamako les 5 et 6 mai, les chefs d’état-major des armées algérienne, malienne, mauritanienne et nigériane sont convenus d’intensifier leur coopération en matière de sécurité en favorisant l’échange d’informations et de renseignements et en renforçant les contrôles aux frontières ».
Il y a là la preuve la plus irréfutable que la lutte contre le terrorisme n’est pas l’affaire d’un seul État et qu’il ne peut être efficacement combattu que par une mutualisation des efforts et des moyens. Ce qui constitue un pavé dans la mare de Tiébilé DRAME, expert es sécurité, qui, emporté par la haine d’un régime, s’empresse de présenter son pays comme exportateur du terrorisme. Voilà qui devrait jeter l’anathème sur un apprenti opposant dont l’instinct grégaire pousse aux comportements les plus abjects, y compris mettre son propre pays aux encans.

Par Bertin DAKOUO

 

Source: info-matin

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