Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mise en oeuvre de l’accord: les contraintes en débat

La Fondation Balanzan, dans le cadre de son programme Espace Balanzan, organise le jeudi 30 juin prochain, une journée de réflexion sur le thème : “ Regards croisés sur les contraintes politiques, institutionnelles et constitutionnelles de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali’’.

accord paix pourparler reconciliation

L’objectif principal de ces travaux est d’apporter la contribution de la classe politique, des organisations de la Société Civile à la re-fondation des institutions pour permettre à la République de se doter d’infrastructures institutionnelles et constitutionnelles, viables, solides et consensuelles.
Pour atteindre cet objectif, les communications et les interventions porteront essentiellement sur : l’identification des contraintes aux plans politique, institutionnel et constitutionnel dans la mise en œuvre des dispositions de l’accord ; les propositions de solutions alternatives en s’inspirant des leçons tirées des expériences et des bonnes pratiques aux plans national et international, permettant de lever les écueils ; la formulation des responsabilités de chaque partie prenante.
Certaines personnalités ont été retenues par l’organisation pour donner leur point de vue les contraintes politiques, institutionnelles et constitutionnelles liées à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, à travers des communications.
Il s’agit de Nancoma KEITA, secrétaire politique du RPM ; Tiébilé DRAME, président du PARENA ; le Pr Ali Nouhoum DIALLO, président de la Coordination des mouvements démocratiques ; Me Harouna TOUREH, porte-parole de la Plateforme ; un représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
En choisissant le thème de la présente journée de réflexion, la Fondation Balanzan compte faire sienne l’article 51 de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger qui stipule : ’’les parties demandent à la classe politique ainsi qu’à la société civile, notamment les organisations de femmes et de jeunes, les médias, les communicateurs traditionnels et les traditionnelles et religieuses, d’apporter les pleins concours à la réalisation des objectifs de l’accord’’.
Le choix se justifie également par le fait que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali nécessitera de l’État de prendre les dispositions requises pour l’adoption des mesures réglementaires, législatives, voire constitutionnelles, nécessaires à la mise en œuvre de l’Accord. Ce qui signifie clairement que la mise en œuvre de l’accord aboutira à la mise en place d’une nouvelle architecture politique, institutionnelle et constitutionnelle.
Prendront part à cette journée de réflexion, les partis politiques de la Majorité présidentielle, les partis politiques de l’Opposition démocratique ; les Mouvements signataires de l’accord de paix ; les principales composantes des organisations de la société civile ; les représentants de la Cour constitutionnelle, du Haut Conseil des Collectivités ; des représentants des Ministères de la Décentralisation et de la réforme de l’État, de la Solidarité et de reconstruction des régions du Nord, de l’Administration territoriale, de Réconciliation nationale ; un Panel de personnes ressources et d’experts indépendants ainsi que des membres du Comité d’experts dédié à la réforme constitutionnelle.
Les membres de l’équipe de médiation présents à Bamako, les des Ambassades, la MINUSMA, la CEDEAO, l’Union Africaine et les Partenaires techniques et financiers du Mali sont invités à participer aux travaux.

Par Bertin DAKOUO

 

Source: info-matin

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance