Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à travers son projet d’émergence des compétences féminines du Mali (PRECOFEM), a organisé mardi et mercredi derniers un atelier de formation de deux jours à l’endroit des services régionaux et locaux de la Cellule technique sur l’utilisation de son site Web. C’est un projet financé par l’ambassade de Canada au Mali, avec l’appui de l’ONU- Femmes au Mali. La rencontre s’est tenue au Centre national de documentation et d’information sur la femme (CNDIFE).
La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Chiaka Magassa, en présence du Commissaire adjoint au développement institutionnel (CDI), Issa Abdoulaye, de la représentante de l’ambassade du Canada au Mali, Chloé Simard et de la représentante de l’ONU-Femmes au Mali, Marie Pierre Raky Chaupin.
Dans son intervention, Chiaka Magassa a rappelé que l’adoption de la loi 2015-052 du 18 décembre 2015 pour promouvoir l’accès aux fonctions nominatives et électives des femmes, traduit la volonté du gouvernement de corriger les inégalités et les discriminations existant entre les sexes.
Il a indiqué que c’est dans le cadre de l’application de cette loi, son ministère à travers le Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant, a initié le projet PRECOFEM qui vice à identifier, mobiliser et valoriser les compétences féminines afin de mettre à la disposition des décideurs publics, politiques et privés des outils d’aide à la prise de décisions pour les recrutements et les fonctions nominatives et électives.«Après le lancement de son site le 8 mars 2017, le PRECOFEM était resté sans financement. C’est pourquoi, il n’avait pas pu réaliser des activités», a expliqué le représentant de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Cependant, en 2019 avec l’appui du Commissariat au développement institutionnel, le PRECOFEM a bénéficié du financement d’un programme triennal dans le cadre des «Initiaves des réformes de l’administration publique malienne 2020-2022», un projet financé par le Canada.
Quant à la représentante de l’ONU-Femmes, elle a expliqué qu’en matière d’accès aux opportunités et aux droits, les femmes constituent le plus souvent la moitié invisible. « Pour qu’elles puissent être visibles, il faut ce genre d’initiave que le ministère de la Promotion en charge de la Femme a mis en place pour la formation de ses agents», a-t-elle dit.
Par ailleurs, Marie Pierre Raky Chaupin a révélé que la crise sanitaire due à la Covid-19 et le télétravail qui en a résulté ont fini de convaincre le monde sur la nécessité de développer des compétences dans le domaine des TIC pour dématérialiser les opérations et gagner du temps. En outre, elle a réaffirmé l’engagement de son organisation à toujours accompagner ce genre de projet.
L’un des temps forts de l’évènement était la remise des tablettes aux participants de la formation.
Amsatou Oumou TRAORÉ
Source : L’ESSOR