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Ministère de l’administration territoriale : Tièman Hubert Coulibaly réaffirme son engagement à tenir les élections générales en 2018

Alors que l’opposition reproche au gouvernement l’incapacité d’organisation les élections, le ministre de l’Administration territoriale, Tièman Hubert Coulibaly, explique ce report par la volonté de l’Etat à préserver la stabilité nationale.

Le ministère de l’Administration territoriale a organisé une conférence de presse le vendredi 15 décembre 201. Au cours de cette conférence, trois points ont été évoqués. Il s’agit du report des élections régionales et communales partielles, initialement prévues le 17 décembre, reprogrammées pour le mois d’avril 2018; la crise transfrontalière entre le Mali et la Guinée et les nouvelles régions non opérationnelles.

Trimbalé par l’opposition qui ne rate aucune occasion pour s’en prendre au gouvernement, le ministre Tièman Hubert Coulibaly justifie ce report par le fait que le Mali a besoin d’une stabilité pour aborder les questions essentielles, notamment les élections de proximité. Selon le ministre, c’est la première fois que notre pays organise ces genres d’élections et cela dans un contexte de mise œuvre de l’Accord de la paix et de la réconciliation nationale.

Pour la même circonstance, il a donné des assurances  pour l’organisation des élections générales en 2018. Pour lui, en tant qu’acteur de la transition de 2013, connaissant les subtilités d’un régime d’exception,  le Ministre Coulibaly affirme ne pas souhaiter une transition pour son pays. Partant, il a réaffirmé son engagement à tout mettre en œuvre pour que se tiennent les élections législatives et présidentielle après celles des régionales aux dates indiquées.

S’agissant du report des élections communales partielles, locales et régionales, il indiquera que l’objectif recherché est de donner plus de légitimité locale au niveau des cercles et des communes. « Par les élections, nous devons ramener l’unité nationale », a affirmé le ministre. Le gouvernement a estimé que ce report permet de donner plus de temps et d’inclusivité au processus de pacification avec tous les acteurs de la paix et les mouvements signataires.

Désormais, les groupes signataires veulent quitter leur statut de groupes armés pour devenir des acteurs politiques en plein droit de participer au débat national. Pour le ministre, la véritable compétence réside dans notre capacité à  prendre en charge les urgences, dont le retour de la paix. Cette paix se ramène par le dialogue, a déclaré le ministre.

Par ailleurs, face aux allégations de l’opposition, le ministre s’inscrit en faux. «Il ne faut pas chercher à construire des nouvelles lignes de fracture, il faut plutôt chercher des lignes qui soient capables de mettre les Maliens ensemble pour marcher vers un meilleur avenir ».

Le second point abordé est l’opérationnalisation des neuf nouvelles régions. Pour Tièman Hubert Coulibaly, il s’agit d’engager un plan dans le domaine légal et parlementaire afin que les textes des cercles et les arrondissements soient rapidement votés à l’Assemblée nationale. Il s’agit, bien entendu, de la création des  services nécessaires et la désignation du personnel. Compte tenu des difficultés et de la modicité des moyens, le gouvernement a proposé un plan qui consisterait à opérationnaliser trois régions par mois.

Enfin, la crise transfrontalière dont la situation a été décantée par les deux ministres de l’Administration territoriale.  Les deux parties se sont engagées à mettre des lignes de démarcation afin d’éviter à jamais un autre conflit surtout que cette zone est riche en ressources minières. Et cela afin d’avoir une coopération transfrontalière dynamique et une gestion administrative efficace pour que les deux Etats puissent construire un espace de développement.

L’autre grand chantier du ministère de l’Administration territoriale est l’état civil. Un énorme travail a commencé depuis 2009 avec le RAVEC. Le gouvernement a élaboré une stratégie nationale d’état civil pour doter le Mali d’un fichier d’état civil fiable totalement numérisé, permettant d’avoir une base de données électroniques pour gérer tous les aspects de la vie.

Boncane Maïga

 

Source: La Preuve

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