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Mini-sommet de la Cedeao sur la transition à Accra : • Le CNSP sommé d’abroger son Acte fondamental et de s’inscrire dans la ligne de l’article 122 de la constitution

 La nomination d’un président et PM civils exigée !

 

Taxé déjà d’accaparement du pouvoir par le comité stratégique du Mouvement du 05 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), le Comité national pour le salut du peuple (Cnsp) est contraint de revoir sa copie sur la transition.

En tout cas, c’est qu’a proposé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), hier mardi 15 septembre 2020, à Accra, lors d’un mini-sommet où était le président de la junte, Assimi Goïta, accompagné d’une forte délégation. Il y était parti pour défendre la charte de la transition à Accra. La Cedeao propose l’abrogation de l’Acte fondamental pris par le Cnsp au profit de l’ordre constitutionnel. Au cours du mini-sommet, les chefs d’Etat, pour la levee de l’embargo, ont tenu à revoir les dispositions de la transition ci-après : la présidence civile, lanomination d’un Premier ministre civil , la libération sans condition des personnalités politiques détenues de manière extra-judiciaire, le retour à l’ordre constitutionnel en abrogeant l’Acte fondamental et en s’inscrivant dans la ligne de l’article 122 de la constitution du 25 février 1992 qui indique deux organes de transition. A savoir : le comité de transition et le gouvernement. 

Contrairement à ce que propose le CNSP dans la Charte de la transition, à savoir : le président (chef de l’Etat), le vice-président, le gouvernement de transition et le Conseil national de transition, composé par les forces vives de la nation, les forces de défense et de sécurité.

Oumar Sanogo  

Le Démocrate

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