13 militaires de l’armée de terre sont décédés lundi 25 novembre dans le sud du Mali dans un accident impliquant deux hélicoptères. Aucun occupant n’a survécu.
L’État islamique-Province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), branche ouest-africaine de l’EI, assure avoir provoqué l’accident qui a coûté la vie lundi à 13 soldats de l’opération Barkhane au Mali, rapporte SITE Intel Group, un organisme américain qui suit l’activité de l’extrémisme islamiste. La France a annoncé mardi que treize de ses militaires avaient été tués lundi soir, dans un accident impliquant deux hélicoptères.
Les deux hélicoptères transportant les 13 militaires sont entrés en collision alors qu’ils appuyaient des commandos parachutistes au sol, dans le sud du pays. Aucun des occupants n’a survécu. L’armée française a subi une de ses plus grandes pertes depuis l’attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts. Les deux boîtes noires ont été récupérées pour être analysées par des enquêteurs.
« Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé »
« Dans les prochains jours, elles vont parler », a assuré le général Lecointre sur la radio France Inter. « Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé », a-t-il ajouté, « mais une opération militaire au Sahel, c’est toujours un exercice de très haute couture […] qui exige une coordination extrêmement fine, dans des conditions toujours difficiles, dans des conditions de combat », a-t-il expliqué. Les appareils, un hélicoptère de combat Tigre et un Cougar servant au transport de commandos, sont intervenus à très basse altitude par une nuit noire (« nuit 5 », disent les militaires, la plus obscure), « sans lune » en « œuvrant avec des jumelles de vision nocturne », a raconté le colonel Barbry sur BFM TV.
Source Reuters et AFP